Le Conseil constitutionnel a organisé mardi 03 novembre 2020 à la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, un atelier de formation des délégués de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso. Cette formation devrait permettre aux délégués de mieux contrôler le scrutin sur le terrain.
C’est en prélude aux élections législatives et présidentielle du 22 novembre 2020 que le Conseil constitutionnel a tenu cette formation des délégués de la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso. Pour leur permettre de mieux contrôler les scrutins sur le terrain. Le Conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière constitutionnelle et électorale. Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielle, législatives et est juge du contentieux électoral. Selon Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel, « les dispositions de l’article 31 de la loi organique et l’article 78 du règlement intérieur du Conseil constitutionnel précisent que les délégués peuvent prêter main forte à la juridiction constitutionnelle dans l’accomplissement de sa mission en matière électorale ». C’est pourquoi Kassoum Kambou à indiqué qu’il s’agira concrètement de savoir la mission exacte des magistrats dans ces moments de campagnes électorales, le type de contrôle qu’ils doivent faire, les réactions qu’ils doivent avoir face à une irrégularité qu’ils auront constatée.
Toute chose qui devrait aboutir à la fin de la journée du scrutin, de dresser un procès-verbal adressé au président du Conseil constitutionnel pour examen, pour prendre la bonne décision. Larba Yarba et Victor Kafando tous membres du Conseil constitutionnel ont assuré les communications.
Elles ont porté sur les principes essentiels pour l’émission d’un vote démocratique, le contrôle du scrutin sur le terrain et la rédaction du rapport par le délégué. Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou s’est réjoui de l’initiative de cette formation. Selon lui, «l’organisation et la bonne tenue des scrutins présidentielle et législatives couplés du 22 novembre requièrent l’implication du Conseil constitutionnel. Cette formation des délégués sur le contrôle sur le terrain contribuera à renforcer la crédibilité du scrutin et en même temps, à anticiper sur d’éventuels contentieux ».
Casimir Seyram KAVEGUE/ Stagiaire