Conseil régional de la jeunesse des Hauts-Bassins : « Le bureau actuel est illégal » Victor Dabiré

Pour le renouvellement du bureau du conseil régional de la jeunesse des Hauts-Bassins, des candidats avaient boycotté le scrutin. Ces derniers ont animé un point de presse, ce 3 septembre à Bobo-Dioulasso. Dans lequel est ressorti, des raisons de leur boycotte.

Réuni en groupe avec des associations membre du CNRJ-HB, les conférenciers ont fait cas de nombreuses irrégularités relevées lors de la tenue des élections d’août derniers pendant, ce face à face avec les hommes des médias. Selon eux plusieurs manquements et pas des moindres ont été relever lors des élections. Le non-respect de délai et absence de liste définitive de candidats ; absence de procès-verbal de mise en place de la Commission Régionale d’Organisation des élections (CROE) ; non partialité du Président CROE ; absence d’un membre de la CNOE (Commission National d’Organisation des élections) mandaté par le bureau national lors du scrutin ; non vérification des mandats donnant accès à la salle ; bulletins de vote non cachetés ; absence d’urne transparent.

Pour les conférenciers du jour, ces manquements sont « très graves » et c’est ce qui a motivé le boycott des élections à leur niveau. « Au regard de ces irrégularités que nous jugeons graves, nous avons adressé une correspondance relevant toutes ces anomalies au président CNOE, à la date du 07 aout 2021. Après examen de notre requête le président de la CNOE donne suite favorable en se démarquant de ces élections frauduleuses, dit ne pas reconnaitre et rejette lesdites élections dans sa correspondance officielle N 2021-010/CNJ-BF/CNOE/PRES datant du 08 aout 2021. » Déclare Victor Dabiré porte-parole des conférenciers par ailleurs candidat au poste de président du CNRJ- HB.

Il conclut en disant que « Malgré le rejet du bureau mis en place le 07 Aout 2021 par la CNOE, ledit bureau continu de mener des actions dans l’illégalité totale au nom et au compte de la jeunesse des Hauts-Bassins. A cet effet, nous avons interpellé le Président du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso à prendre ses responsabilités. Nous avons également mis en garde tous les partenaires à se démarquer des attitudes de ce bureau illégal qui n’a pour objectif que d’entacher la crédibilité du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso. »

Ayméric KANI