Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) dans le cadre de son suivi citoyen des prestations de services (CSC-PS), a organisé un panel ce 18 février 2021 à Ouagadougou. L’objectif était de faire le diagnostic des associations des parents d’élèves (APE) et de dresser des perspectives.
«La place des associations des parents d’élèves dans le fonctionnement des établissements d’enseignement du Burkina Faso : état des lieux et perspectives ». C’est sous cette thématique que s’est déroulé le panel du REN-LAC dirigé par Sagado Nakanabo, Secrétaire exécutif du réseau. Les Associations des parents d’élèves (APE) ont été créées en 1958 au Burkina Faso dans le but de soutenir les efforts du gouvernement dans la gestion des écoles tout en améliorant les conditions de vie pour l’épanouissement des élèves. Elles jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des établissements d’enseignement. Notamment, elles interviennent dans la résolution des problèmes endogènes, le financement des activités des écoles ainsi que l’accompagnement dans la réussite des élèves. De par leur statut juridique, les APE ne peuvent pas être classées parmi les « associations » d’après les conditions qui régissent leur création. De ce fait, la nature juridique des APE reste encore à être définie. Cependant, pour les panelistes, force est de reconnaître la mauvaise gestion des fonds collectés par les associations des parents d’élèves, la disparité des montants des cotisations en fonction des établissements. En termes de perspectives, il serait convenable selon eux de : faire un audit des différentes APE ; interdire les cotisations dites spéciales, sanctionner les contrevenants et œuvrer pour une bonne gouvernance et une meilleure attribution des ressources, surtout une meilleure implication de l’État.
Awa Cécile BANGARE