Subvention à la presse privée : Les medias régionaux pour un traitement particulier

Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura a rencontré les acteurs des médias publics et privés de la région des Hauts-Bassins. C’était le lundi 22 mars 2021 à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso.

Le présidium de la rencontre de concertation avec la presse

Ce sont plus de deux heures de temps que les acteurs de média de la région des Hauts-Bassins ont passé avec leur ministre de tutelle, Ousséni Tamboura lors de cette rencontre. Elle a servi de cadre aux hommes de media de poser leurs préoccupations. Pour Ousséni Tamboura, cette rencontre vise 02 objectifs : une prise de contact (se connaître ou se reconnaître) et comprendre les enjeux, les défis et les préoccupations du secteur. Parce que la mission qui lui a été confiée est de faire en sorte que les défis du secteur de la communication puissent être relevés avec efficacité dans la promotion de la liberté de presse, mais surtout pour l’épanouissement des acteurs. Les préoccupations des acteurs de media sont multiples. Elles sont liées entre autres, à la carte de presse, la subvention de l’Etat, la formation des journalistes, (…). Pour le Directeur de publication du journal L’Express du Faso, Mountamou Kani, ce ne sont pas des préoccupations nouvelles. «Nous avons eu une rencontre assez fructueuse avec notre ministre de tutelle. Nous lui avons rappelé qu’au niveau de la presse régionale, nous avons des préoccupations spécifiques. Nous avons souhaité pour ce qui concerne la subvention à la presse privé, qu’il y ait un prélèvement au titre de tous les organes de presse régionaux bénéficiaires », dit-il.

« Il est important pour moi de comprendre les préoccupations des acteurs des medias. J’ai pu noter deux ou trois sujets qui m’interpellent fortement et dont je n’avais pas conscience depuis Ouagadougou. C’est la question de l’accès à la subvention que l’Etat accorde aux médias privés à travers son Fonds d’appui à la presse privée. J’ai noté aussi un sujet très spécifique ; il s’agit de la carte de presse qui est un document important qu’un journaliste doit détenir. La troisième préoccupation, c’est le cas des télévisions qui ont fait l’option d’être sur un territoire régional », affirme Ousséni Tamboura. En réponse, le ministre rassure de ce qu’il prend note de ces préoccupations exprimées.

Ayméric KANI

Casimir Seyram KAVEGUE