L’information de sensibilisation sur le Covid-19 abonde ces derniers temps. Mais est-elle intégrée dans les habitudes quotidiennes ? Rien n’est moins sûr ! La rentrée scolaire d’octobre 2020, les élections couplées et la présente période de fin d’année avec ses fêtes, sont là pour nous le prouver. Malgré les efforts de sensibilisation les mesures-barrières sont peu respectées.
D’où la nécessité d’un rappel continu de la nécessaire prise en compte d’attitudes protectrices pour soi même et les autres. À travers des comportements responsables dans le respect des gestes-barrières. Les consciences s’éveillent cependant en divers endroits où on lésine moins sur les moyens. Des actions exemplaires sont envisagées entre le 24 décembre et le 2 janvier, voire au- delà. Ainsi, le Centre international d’évangélisation veille aux respects des gestes barrières en lors des cultes et temps de prières collectives, cette période n’en faisant pas exception.
L’église famille catholique garde de même le rythme du respect des gestes-barrières »ordinaires » tout en continuant de rappeler aux fidèles le nécessaire respect des mesures prises par le gouvernement, confirme l’abbé Sanou qui nous a reçus dans les locaux de l’église à Tounouma. Il en sera de même pendant cette période de fin d’année à la Noël et à la Saint Sylvestre. Lavage de mains, cache-nez, distanciation, etc. Il eut fallu la disponibilité du curé ou du vicaire général pour nous en dire plus, mais, tout comme à l’archevêché, la période est à la préparation des célébrations et des rencontres, ici et là dans les communautés chrétiennes de la ville de Bobo.
À la mosquée de Dioulasso-bâ les guides déplorent le manque d’affluence dû au Covid-19 par rapport aux années précédentes. Alors que les membres de l’association qui assure le service des guides pour la visite de la mosquée, se soucient des mesures qu’ils comptent respecter pour que leur prochain festival de masques soit conforme aux recommandations du gouvernement sur le coronavirus. L’un d’entre eux, nous signale que tout visiteur qui s’adresse à eux doit obligatoirement se munir d’un cache-nez et bien se laver les mains avant de pouvoir bénéficier de la visite de l’édifice religieux. Pour ce qui est du festival, ils ont adressé des demandes de cache-nez à des partenaires pour tous les festivaliers. Non loin de là, l’hôtel de ville réhabilité ne sera pas en cette année le cadre d’un réveillon avec des feux d’artifices rassemblant 3 à 4 mille personnes. Ni à la mairie, ni au théâtre de l’amitié comme on en avait l’habitude les années passées. Covid-19 oblige, les autorités municipales ont décidé que cette année, les festivités de fin d’année soient réduites au maximum. En guise d’arbre de noël, on se limitera à une visite dans quelques orphelinats pour y faire des dons, tout comme des visites seront rendues aux personnes âgées pour leur offrir des vivres et autres dons de première nécessité. Il s’agit, explique le Directeur de cabinet du maire, Bamory Diané, de déconcentrer les manifestations de façon à les tenir sans rassembler un grand nombre de personnes. Le conseil municipal devant montrer l’exemple à l’ensemble des citoyens de Sya en matière de respect de gestes-barrières contre la maladie à coronavirus dont le vaccin n’est pas encore d’actualité dans nos contrées.
Sibiri SANOU