Éducation civique et morale : Et si on l’introduisait dans les programmes au secondaire

Au seuil de cette rentrée scolaire, les esprits sont dans la tourmente. Au regard des évènements qui ont marqué l’année scolaire dernière. Et si la solution résidait en partie dans l’éducation que les élèves reçoivent dans les différents établissements d’enseignement ?

Longtemps enseignée dans les écoles primaires, l’éducation civique et morale (ECM) a joué un rôle prépondérant dans le façonnement des hommes et des femmes que nous sommes devenus. En effet, l’éducation civique est l’enseignement éducatif concernant la citoyenneté et les valeurs qu’un système éducatif et culturel veut diffuser.

Quand à la morale, elle désigne l’ensemble des règles ou des préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformité de l’action humaine, aux mœurs et aux usages d’une société donnée. Au vu de tous les tourments que traverse le système éducatif burkinabè, il est plus que temps que le gouvernement d’une part et les parents d’élèves d’autre part, se demandent ce qui est judicieux de faire pour que la jeunesse soit le porte flambeau de nos valeurs en s’acquittant de leurs responsabilités et en inculquant les différentes valeurs aux élèves.

Pas seulement dans les écoles primaires, mais aussi dans les lycées et collèges. Au moment où l’adolescence prend le dessus, il serait important d’avoir des enseignants prêts à accompagner les jeunes élèves dans le processus de la vie, pour qu’ils soient des hommes et des femmes responsables et accomplis demain.

Ainsi, durant 45 minutes et cela 2 à 3 fois dans la semaine, créer un cadre d’échanges avec les élèves pour leur inculquer les notions du bien et du mal, leurs droits mais aussi de leurs devoirs et plus particulièrement de leur rôle dans la société en tant que citoyen à part entière.

On se demande alors si les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré avaient eu accès à une éducation civique et morale, seraient-ils allés si loin dans le vandalisme de leur établissement ? La question reste posée. A cela, on peut ajouter quelques règles sur le code de la route, vu que plus de 50 % des élèves ont un moyen de déplacement.

Awa Cécile BANGARE