Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a rencontré la presse jeudi 3 Décembre 2020. Les échanges ont porté sur les insuffisances observées lors des élections couplées du 22 Novembre dernier.
Le manque de professionnalisme est le reproche que fait le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo à la commission électorale nationale indépendante (CENI). Pour lui, après 2 décennies d’existence, la CENI d’aujourd’hui peine toujours à satisfaire le peuple burkinabè et l’organisation de ces élections a contribué à mettre à nu ses insuffisances. Entre autres manquements que le CISAG reproche à la CENI, il y a les situations de rupture d’encre ou de manque de bulletin de vote le jour du scrutin, de l’ouverture tardive des bureaux de vote environ 10 heures après l’heure normale d’ouverture et cela sans explications. Par ailleurs, le président du CISAG a noté la faible participation des burkinabè à aux élections et il estime que cela est dû à la faible sensibilisation des électeurs, le manque de bulletin de vote et la lenteur du processus même de vote sur le lieux de vote. Mettant le doute sur la capacité du chef du département informatique de la CENI. Toutefois, le CISAG à félicité les acteurs politiques dont le président réélu pour son fair-play tout au long du processus. Cependant, «des réformes doivent être faites au niveau de la Commission électorale nationale indépendante. A travers l’instauration d’un modèle de fonctionnement bicaméral avec la CENI d’une part, et le comité de suivi instauré depuis le dialogue politique pour traiter des questions urgentes et non consensuelles afin de trouver une solution acceptée de tous d’autre part. Un meilleur canal de sensibilisation de la population et cela doit se faire même en période non électorale.
Awa Cécile BANGARE (stagiaire)