La Commission électorale nationale indépendante en coopération avec la fondation Hanns Seidel, a tenu le mercredi 12 juillet un atelier sur le monitoring de la violence électorale pour des élections apaisées. L’atelier qui va se tenir en 2 jours, est présidé par la vice-présidente de la CENI, Delphine Barry.
Cet atelier sur le monitoring de la violence électorale pour des élections apaisées, a pour objectif global de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des commissaires, des directeurs et des chefs de service dans la prévention et la gestion des conflits liés au processus électorale, a indiqué Delphine Barry, vice-présidente de la CENI. Selon elle, le Burkina se prépare pour des élections couplées législatives et présidentielle en novembre 2020 dans un contexte sécuritaire incertain dans certaines localités et également dans un contexte de manquer de faire Play démocratique. C’est dans cette optique que la CENI et la fondation Hanns Seidel organisent ce monitoring en vue d’aller vers des élections transparentes et apaisées. «Cet atelier permettra spécifiquement aux participants de mettre en place un mécanisme opérationnel de collecte des informations, collecter, analyser et traiter les informations, alerter précocement le comité de coordination, et aussi apporter des solutions aux préoccupations des parties prenantes en vue d’amorcer les conflits », a précisé la vice-présidente de la CENI Delphine Barry. Elle invite les participants à partager leurs préoccupations et à proposer des recommandations au cours de cet atelier, car ce sont les angles dont ils auront besoins pour la suite du processus électoral et la réussite des élections du 22 novembre 2020.
Odom YANOGO (stagiaire)