Fuites d’eau dans les quartiers de Bobo : L’ONEA travaille à minimiser mais…

Dans la ville de Bobo-Dioulasso, les fuites d’eau provenant des tuyaux endommagés de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) sont de plus en plus récurrentes. Pendant ce temps nombre de citoyens n’ont pas accès à l’eau potable.

Au Burkina Faso, des milliers de ménages n’ont pas accès à l’eau potable. Aussi on assiste à des coupures fréquentes de ce liquide précieux dans des quartiers, dans les grandes villes comme BoboDioulasso. Pendant ce temps, une importante quantité est déversée dans la nature du fait des fuites.

À Bobo-Dioulasso, les fuites d’eau sont si importantes, qu’il est difficile de passer deux à trois rues sans voir un ruissellement d’eau, parce qu’un tuyau est en défaillance. Cette situation importune, car elle crée de nombreux désagréments aux consommateurs. Il faut très souvent interrompre la desserte en eau dans la zone pour gérer la panne, et une fois faite l’eau est à nouveau servie aux ménages avec un mélange de boue durant un bon moment.

Ces ruissellements d’eau ont également tendance à dégrader d’avantage les voies, qui du reste sont déjà dans un mauvais état pour la plupart. Malgré les multiples interpellations de la part des populations, on remarque que les agents du service de dépannage de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement mettent souvent trop de temps pour se rendre sur le terrain.

Par exemple au secteur 29 de Bobo à Belle ville, à proximité de la clinique Eureka, une fuite d’eau est récemment survenue et il a fallu attendre une semaine pour voir la panne réparer. Les riverains ont à plusieurs reprises contacté le service de dépannage de l’ONEA, mais sans suite. On se demande alors si cela est dû à une insuffisance de personnel de dépannage ou à l’indisponibilité du matériel de travail.

Cependant, force est de reconnaitre que l’ONEA fait de son mieux pour minimiser ces fuites d’eau, car il n’est pas rare de voir les agents à la tâche dans la ville, s’attelant à réparer les tuyaux endommagés. Toutes fois, en dépit des efforts fournis, beaucoup reste encore à faire. La société pourrait par exemple renforcer ses équipes de dépannages et les relocaliser sur le terrain afin d’être assez réactive pour la réparation des pannes. Car Bobo-Dioulasso, de jour en jour, ne fait que s’étendre.

Yéli Valentine KAM/Stagiaire