Juste après l’ouverture des premières journées parlementaires de redevabilité à Bobo-Dioulasso, deux importantes communications ont été faites par des députés afin de permettre à la population locale de mieux comprendre le rôle et l’action de la représentation nationale.
« Culture de redevabilité : un impératif pour un parlement de proximité ». Conformément à ce thème des premières journées de redevabilité, une communication faite par Achille Tapsoba, président du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a porté sur les missions constitutionnelles, rôle législatif et de contrôle du député et le rôle du député face au nouveaux défis. Ce qu’il faut retenir de cette communication, est que le député est l’intermédiaire entre l’État et les populations.
C’est pourquoi il doit rendre compte à la base de certaines d’actions de l’exécutif. C’est ce qui justifie ces journées parlementaires.
Quant à la deuxième communication faite par le député Edasso Bayala du groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie et la justice (RDJ), elle a fait un bref résumé des actions de l’Assemblée nationale.
Le communicateur a fait le tour des activités menées depuis la rentrée parlementaire. De l’éducation à la santé, la sécurité et les infrastructures d’assainissement sans oublier le discours du Premier ministre sur l’état de la nation, la Représentation nationale a posé des actes pour le mieux être des populations. Les députés ont donc respecté les actions ordinaires inscrits à leur agenda. C’est donc pour permettre aux populations de critiquer le travail fait afin d’améliorer ce qui peut l’être.
Préoccupations posées
Plusieurs participants ont salué cette initiative qui est une première dans la vie parlementaire du Faso. Car selon eux, c’est une occasion pour les populations de poser directement des préoccupations aux députés. Des citoyens ont interpellé le gouvernement via l’Assemblée nationales sur plusieurs questions. Il s’agit entre autres, de la vie chère avec une hausse des prix des denrées comme le maïs, l’huile…Aussi, ont-ils souhaité l’implication de l’Assemblée nationale afin que les frontières s’ouvrent et permettre les différents trafics. La sécurité et les retards académiques au niveau des universités publiques sont aussi des préoccupations sur lesquelles des participants ont insisté.
En guise de réponses, le président de l’Assemblée nationale a reconnu la pertinence des préoccupations. Sans promettre des solutions magiques, il a donné l’assurance que l’Assemblée nationale fera de son mieux pour réduire certaines urgence du moment. Avant de clore les échanges, Bala Sakandé a invité les populations à être résilientes, car seul le courage collectif permettra de réduire des effets de la situation surtout sécuritaire.
Souro DAO