Le Directeur de cabinet du président du Faso et le Secrétariat permanent des engagements nationaux et programmes d’urgence étaient ce samedi 30 janvier 2021 sur le chantier de construction du marché Léguéma-lôgô. Pour le contrôle et le suivi des travaux. Le point.
Les travaux de construction et d’aménagement du marché Léguéma-lôgô sont réalisés à 57,8%. Lancés le 10 septembre dernier, par Seydou Zagré, Directeur de cabinet du président du Faso, ils devaient être achevés quatre mois après. Malheureusement, des difficultés n’ont pas permis de respecter les délais impartis. Ces difficultés sont liées à la fin tardive de la saison des pluies qui n’a permis le démarrage à temps, la découverte de réseaux ONEA et ONATEL après l’implantation des travaux (il fallait reprendre pour les éviter) et enfin le déguerpissement des femmes du site qui a empiéter sur le temps de démarrage, car ces dernières n’ont pas voulu quitter à temps.
Aussi, pour le Directeur de cabinet «il était tout à fait normal que nous venions sur le terrain pour constater ce qui a retardé les travaux et voir comment travailler à les faire avancer pour qu’effectivement ils puissent être livrés à temps». Car dit-il, «les femmes sont pressées de reprendre leurs activités sur leur site. Le président du Faso veut être satisfait d’avoir respecté sa promesse».
Gnankiné Ibrahim, le Secrétaire permanent des engagements nationaux et programmes d’urgence ne dit pas le contraire. Mais rassure que « toutes les dispositions sont prises pour remettre une infrastructure de qualité aux bénéficiaires». C’est pourquoi «nous sommes venus pour voir nous-mêmes l’état d’avancement des travaux et lever toutes les difficultés qui retardent du chantier». Cette infrastructure est une promesse du président du Faso, faite le 30 novembre 2019 alors qu’il était parti encourager ces femmes sur leur site de travail.
Les travaux de construction et d’aménagement du marché Léguéma-lôgô comportent la construction d’infrastructures marchandes, d’ouvrages d’assainissement et de curage de caniveaux et l’éclairage solaire du marché. Ils devraient à terme fournir 230 hangars permettant à 1610 femmes d’exercer en groupe de 7 personnes. 27 lampadaires doubles et 5 lampadaires uniques, tous solaires, y seront installés. La maîtrise d’ouvrage est assurée par le Secrétariat permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence. Les travaux sont réalisés par les entreprises Nakingtaore (lot 1 et 2) et Afriquaénergie solaire pour le lot 3. Le contrôle est assuré par Agence ingénieurs visions. Le projet qui coûte environ 600 millions de F CFA est financé par une subvention de la République populaire de Chine.
Séri Aymard BOGNINI