Léguéma-lôgô : Un fétiche sur le site provisoire, les commerçants refusent

Les autorités communales  ont décidé  de déguerpir les occupants du marché Léguéma-lôgô pour réaliser des travaux réhabilitation, une promesse du président Kaboré. Cependant une partie des femmes relogées sur le nouveau site à Yéguéré  refuse de l’occuper car i y a un fétiche sur les lieux.

Photo du site où les femmes de Léguéma-lôgô refusent de s’installer

Le nouveau site d’installation  situé en face du lycée privé Mohamed BOUAZIZI que les autorités de la commune ont montré aux femmes du marché sous-sol de Yéguéré ne leur convient pas selon leur responsable. Les femmes refusent catégoriquement de s’installer sur le site pour motif de présence de fétiche sur le lieu car le site est un lieu de culte. Cependant, elles demandent aux autorités communales de leur trouver un autre site car elles se voient incapables de cohabiter dans un marché avec un fétiche.

Selon Mohamed DEME, commerçant au marché Léguéma-lôgô, «un jour, ils sont venus nous dire de quitter brusquement le marché.  Nous ne savons pas pourquoi on nous dit de quitter le marché. Nous voulons réellement savoir le fond du problème concernant le marché. Il y a trop d’injustice dans cette affaire du marché et nous voulons comprendre ce qui se passe réellement. Nous sommes allés voir le maire de commune qui nous a montré un nouveau site. Quand nous sommes allés visiter le site, on a trouvé que c’est le lieu des sacrifices et de culte. Donc, vraiment nous ne sommes pas d’accord pour le choix de ce site car le jour où les coutumiers viendront, où ira le marché ? ».

« On nous a dit de quitter la marché. Le maire nous a montré un site qui est  en réalité un lieu de culte. Vraiment marché et culte traditionnel ne peuvent pas aller ensemble. C’est pour cela nous refusons de nous installés sur le site. Il faut que la maire nous trouve un autre lieu ou bien nous laisser dans notre place. Nous sommes dans l’attente, il faut que maire soit claire sur cette affaire sinon nous ne sommes pas d’accord » a ajouté Madame SANOU, vendeuse au marché de Léguéma-lôgô.

Ben Alassane DAO/ Stagiaire