La Maison de la parole a organisé ce mardi 27 décembre 2022, à son siège à Bobo-Dioulasso une soirée d’hommage à Adama Kouyaté décédé le 26 juillet dernier.
Adama Kouyaté fut l’un des précurseurs de la Maison de la parole à Bobo-Dioulasso. Il a été entre autres, président de la commission restauration, membre du bureau exécutif et conseiller du festival Yeleen. Le 26 juillet 2022, lorsqu’il quittait le monde des vivants pour l’au-delà, il avait 62 ans. Du basketball sa première passion depuis son jeune âge à la culture, l’homme aura marqué de son vivant, par ses qualités, les esprits. Et c’est pourquoi la Maison de la parole a organisé cette soirée d’hommage à la mémoire du regretté Adama Kouyaté.
Une occasion pour ses parents, ses amis, ses fans, ses collaborateurs et ses connaissances de revenir sur le riche parcours de l’homme à travers des témoignages. Cette soirée riche en émotion a été aussi marquée par des contes et des chants avec des intermèdes musicaux. Pour Hassane Kassé Kouyaté, président de la Maison de la parole, « il est difficile de trouver les qualificatifs justes pour traduire ce que Adama Kouyaté a été. Tant l’homme était d’une grande générosité envers ses semblables ». «Aujourd’hui, si je suis ce que je suis, c’est grâce à Adama. C’était un ami sur qui on peut écrire une dizaine de livres sans pouvoir dire tout ce qu’il a fait de bien sur cette terre », a-t-il renchéri.
Aussi, Hassane Kassé Kouyaté a ténu à remercier tous ceux qui ont honoré de leur présence cette soirée d’hommage. Parmi les personnalités présentes, le directeur régional en charge de la culture des Hauts-Bassins, Siaka Sanou. Selon lui, le regretté Adama Kouyaté a énormément contribué à l’essor culturel dans la région.
Il est donc important qu’une soirée d’hommage lui soit consacrée à l’effet de perpétuer ses œuvres. Que ce soit le parrain de cette soirée, Baba Dagnogo, ou encore le représentant de la famille du regretté et tous les autres intervenants qui se sont succédés sur l’estrade, ont salué la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie pour l’épanouissement de son prochain. La Maison de la parole, née en 2001, est un centre régional de la littérature, des arts et de la parole. C’est donc une structure qui fait de la sauvegarde du patrimoine immatériel, son cheval de bataille. De ce fait, elle collecte, répertorie, traduit et sauvegarde les traditions orales.
Ousmane TRAORE