L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) organise un atelier de 48 heures avec des hommes de médias à Bobo-Dioulasso. Ouverts hier jeudi à la maison de la culture, ces échanges sur les communications électroniques et les postes mettent un accent particulier sur les émissions interactives radiodiffusées.
Deux allocutions ont ponctué la cérémonie d’ouverture de l’atelier, sous la présidence de Charles Millogo, président de l’ARCEP. Yacouba Koussoubé, Chef du département communication et international a souhaité la bienvenue aux participants en axant son intervention sur l’importance grandissante des émissions interactives sur les ondes. ‹‹ De nombreuses enquêtes révèlent que les émissions interactives sont devenues des canaux privilégiés par les consommateurs pour qui, exprimer sa satisfaction, et qui, inviter les décideurs à plus d’actions pour corriger un dysfonctionnement››, dit-il. Le discours d’ouverture du président de l’ARCEP, Charles Millogo a noté‹‹la place importante de la radio dans la vie de nos concitoyens, voire dans la marche socioéconomique de notre pays. En effet, les radios sont d’excellents canaux de construction et de reconstruction de l’esprit humain››. Il en veut pour preuve les trois fonctions de cette reine des medias: informer, former et divertir.
C’est la troisième rencontre du genre que l’ARCEP organise à Bobo-Dioulasso, impliquant les secteurs des communications électroniques et des postes au Burkina Faso. Et pour une troisième année consécutive, entrant dans le cadre des missions d’information et sensibilisation de l’organe de régulation. Des animateurs d’émissions interactives d’une quinzaine de radiodiffusions sonores y prennent part à côté d’autres structures et professionnelles du secteur. Pour être importantes et prisées par une frange non négligeable d’auditeurs, ces émissions n’en sont pas moins critiquables et améliorables. Cet atelier permettra aux participants de se doter de connaissances leur permettant d’améliorer leur niveau professionnel en ce sens. Célestin Koussoubé l’a ainsi signifié aux animateurs et autres professionnels présents. « Ces critiques faites aux acteurs de communications électroniques et des postes ne pourront recevoir des traitements appropriés que si la collecte de l’information est faite convenablement auprès de vos auditeurs… L’atelier sera aussi bénéfique pour des acteurs des communications électroniques qui pourront disposer d’informations complètes et fiables qu’ils obtiendront à partir du contenu de vos émissions ». Conclusion selon le Directeur de l’ARCEP, Charles Millogo, « un rendez-vous du donner et du recevoir afin de sortir de notre atelier, mieux informés sur les communications électroniques et les postes. »
Sibiri SANOU