Le ministère de la Santé a organisé son 2ème Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) le mardi 29 décembre dernier à Ouagadougou. L’ordre du jour a porté sur la résilience du système de santé dans le contexte du COVID-19. C’était en présence de la première responsable de ce département, Claudine Lougué/Sorgho.
L’année 2020 a été particulière pour le département de la santé du fait de la pandémie à Coronavirus. C’est donc sous le thème « construire la résilience du système de santé face au COVID-19 et aux autres défis » que c’est ouvert le CASEM du ministère de la santé. Pour le Pr Claudine Claudine Lougué/Sorgho, c’est une année qui coïncide avec la fin de la période de mise en œuvre de deux référentiels à savoir, le Plan national de développement sanitaire (PNDS) et le Plan national de développement économiques et social (PNDES). Selon elle, en plus de ces documents, plusieurs autres stratégies de lutte contre les problèmes de santé prioritaires pris en charge par le ministère de la santé arrivent à échéance. Pour ce 2e CASEM, deux points ont été soumis en examen notamment, les résultats de l’évaluation du PNDS pour la période 2021-2030 et du processus d’élaboration du PNDS 2011-2020. Selon la première responsable du ministère, cela nécessite une large implication de toutes les parties prenantes afin de dégager les acquis mais aussi les insuffisances dans sa mise en œuvre. Les recommandations issues de cette évaluation serviront à alimenter l’élaboration du nouveau PNDS. Un point d’honneur a été mis sur la riposte de la pandémie de la COVID-19 avec un accent sur l’évolution du processus de « dévolution de la gestion de la COVID-19 » au sein du ministère. La ministre de la santé a invité tous les acteurs à une mobilisation soutenue afin de rompre la chaîne de transmission de la maladie.
Awa Cécile BANGARE