Traitement du Covid-19 : «Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui trinque»

Cette affaire de plainte Conseil national de l’Ordre des médecins du Burkina contre les personnes physiques et morales impliquées  dans la recherche clinique sur APIVIRINE menée sur  des personnes humains fait penser au dicton, « quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui trinque !».

Image d’illustration

« Plainte contre les personnes physiques et morales impliquées  dans la recherche clinique sur APIVIRINE menée sur l’humain ». C’est l’objet de la plainte déposée par  le Conseil national de l’Ordre des médecins du Burkina Faso contre les personnes physiques et morales impliquées dans la recherche clinique sur APIVIRINE menée sur  des personnes humaines. Le contenu de cette plainte cite le professeur Martial Ouédraogo, pneumologue, chercheur à l’Unité de formation et de recherche  en sciences de la santé et le Pr Sylvain Ouédraogo, chercheur en pharmacologie et directeur de l’IRSS. Il leur est reproché d’avoir publié le 22 et 23 décembre 2020 des résultats d’un essai mené par une équipe de chercheurs dont les deux professeurs en sont les dirigeants, et dont le cadre règlementaire a été violé. A priori, cette réaction pourrait réjouir plus d’un, car l’on pourrait se dire que les médecins sont soucieux de la santé de la population.  Mais en même temps, quand on pousse un peu plus la réflexion, on est rapidement pris de stupeur. Car, le Conseil national de l’Ordre des médecins et les dirigeants de la recherche clinique sont tous deux des corps de la santé. Cette «affrontation», même si elle n’en est vraiment pas une dans le fond, ne peut laisser la population indifférente. Elle qui est profane et ne «connait pas grand-chose» dans le domaine de la santé, demeure le spectateur de cette scène qu’on pourrait qualifiée de théâtre. La vie humaine étant sacrée, on pourrait se demander si certains agents de santé dont la mission régalienne est de veiller à la santé de la population prennent cette mission au sérieux. Ou bien, d’autres privilégient les textes au dépend de l’urgence sanitaire nationale. De toute évidence, cette situation n’est pas confortable surtout en cette période où le Coronavirus «semble rebondir» avec l’augmentation des nombres de cas. Alors que la majorité de la population observe un relâchement dans le respect des mesures-barrières.

Fatimata BELEM

 

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