La Direction de la communication et des relations avec le Parlement a organisé les 28 et 29 septembre 2021 une session de formation au profit des journalistes de la Région des Hauts-Bassins. Sous le thème « contribution des journalistes de la Région des Hauts-Bassins à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».
La préoccupation principale selon Aboubakr Zida, est de faire du Burkina Faso un havre de paix et de cohésion sociable. Chose possible avec la participation de toutes les composantes de la société, dont les médias. Ce qui nécessite que le professionnel des médias se départisse de toute pratique favorable aux actes de violences et à leurs auteurs. En ce sens, la formation a abordé entre autres thèmes, le traitement de l’information dans un contexte de crises sociales.
Elle est présentée comme une opportunité pour les journalistes, de participer au combat commun pour la paix et la cohésion sociale, »en prenant conscience du caractère sensible de notre métier ». Étant passé par différentes étapes de l’exercice pratique du métier de journaliste, le Secrétaire général du ministère en charge de la communication a partagé son expérience à travers une communication suivie de débats. La compilation de données statistiques fiables sur les médias burkinabé et le traitement de sujets sur des secteurs économiques importants, ont aussi fait objets de communications. Des situations complexes avec des études de cas sur des pratiques délicates ont aussi été abordées. Des difficultés de terrain qui peuvent causer de sérieux cas de conscience au journaliste, comme des dilemmes ont fait objet de partage d’idées entre participants.
Dans le discours d’ouverture, il a insisté sur l’intérêt qu’il y a pour le journaliste en cette période de la vie nationale, de mener à bien son travail d’information et de sensibilisation des populations. Saluant la présence de nombreux confrères venus de différentes localités des Hauts-Bassins, il a insisté sur la période de crises sécuritaire, sanitaire et sociale. Puis, «on a coutume de dire »les bouches réclament la paix et les actes préparent la guerre ». La situation que traverse notre pays s’apparente le mieux à ce paradoxe. En effet, qui de nous ne veut pas la paix? Et qui sont ceux-là qui constituent aujourd’hui une menace pour cette paix? Voilà deux interrogations qui nous interpellent tous sur notre part de contribution à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale», dit-il.
Sibiri SANOU