Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré accompagné de quelques membres de son gouvernement a rencontré le 21 juillet 2020 dans son cabinet l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et les gouverneurs des 13 régions du pays. Les échanges ont essentiellement porté sur la gestion de la crise sanitaire, du terrorisme et celle des dégâts causés par la saison hivernale.
«Je vous ai convié ce matin, vous les plus hautes autorités administrative des régions du pays pour échanger sur comment prévenir et gérer les intempéries liées à la saison hivernale, sur la gestion du Covid-19 en cette période pluvieuse et de la nouvelle stratégie des terroristes qui consiste à recruter des enfants », a laissé entendre le chef du gouvernement à l’entame des travaux avec l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) et les gouverneurs des régions. Le premier point abordé a porté sur les dégâts causés par la saison pluvieuse. En effet, le premier ministre a d’abord rappelé que selon les prévisions internationales, la saison hivernale 2020-2021 risque de causer de grands dégâts (inondations, vents violents…) surtout en Afrique subsaharienne. Pour cela, il parait important d’anticiper les mesures de prévention et de gestion afin d’éviter les dommages causés à la population. Une des décisions prise selon le ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo est de travailler à ce que les zones inondables ne soient pas occupées, et les maires, les services techniques et les gouverneurs ont été touchés pour cela. «On doit avoir une position ferme vis-à-vis de ce phénomène » dit-il. L’autre sujet soulevé est la gestion de la pandémie du Covid-19. À ce sujet, Christophe Joseph Marie Dabiré a indiqué que « même si la maladie a été contenu sur le territoire, il faut que vous sachez que le virus existe. Avec la prochaine ouverture des frontières, on risque d’être inonder par la maladie». Le dernier sujet abordé à cette rencontre est le terrorisme. Des propos du chef du gouvernement, «même s’il y’a une certaine maitrise de ce phénomène, des informations que nous avons, des enfants sont recrutés et formés par ses malfaiteurs et mis à l’assaut au front. Pour ce faire, des mesures seront prises pour freiner les mouvements des enfants sur l’ensemble du territoire national». C’est fort de ces constats selon lui que ladite rencontre a été initiée en vu de recueillir les préoccupations et les propositions des gouverneurs afin de voir les mécanismes à mettre en place pour contenir ces fléaux. Selon Siméon Sawadogo, ces sujets ont fait l’objet d’un long débat et de larges propositions qui seront examinées.
Aïcha TRAORE