Le ministre d’Etat auprès du président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré a effectué une visite d’échanges avec la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina à Ouagadougou. C’était le 25 janvier 2021, au siège de la FEME.
Les deux parties ont échangé autour de la question de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale qui sont selon elles des questions transversales et fondamentales. Selon le président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina, pasteur, Henri Yé, la réconciliation est au cœur de tout. Et il est nécessaire que tous les Burkinabè puissent se retrouver pour se comprendre, se tolérer, se pardonner et se réconcilier afin de vraiment parler du mieux vivre-ensemble. Pour sa contribution dans la réconciliation, la FEME promet d’accompagner le ministre à travers la prière. «Nous sommes une confessions religieuse. Notre premier rôle c’est de prier, prier pour les autorités gouvernementales et politiques, et pour toute la Nation. Dans notre pays, on reconnaît qu’il faut l’intervention de Dieu, c’est pourquoi le ministre d’Etat est venu nous voir», dira le pasteur. Comme conseils, il explique : «Nous avons demandé au ministre chargé de la Réconciliation nationale, de prendre son courage à deux mains, car c’est un défi énorme qu’il a accepté de relever. Ce n’est vraiment pas du tout facile. Pour cela, nous avons besoin de l’entourer, de lui donner des conseils. Nous lui avons demandé de faire une large consultation et de s’entourer de beaucoup de conseillers. De faire en sorte qu’il puisse chaque fois rechercher la vérité dans tout ce qui s’est fait à partir d’un bon diagnostic et avec la vérité remonter petit à petit jusqu’à comprendre tout ce qui s’est fait».
Aïcha TRAORE