Reconnaissance du mérite : Les lauréats du CAMES célébrés à Bobo-Dioulasso

L’édition 2021 de la Journée nationale de reconnaissance du mérite a eu lieu vendredi 05 mars dernier à Bobo-Dioulasso. A cette occasion, une cérémonie spéciale de port de toges a rassemblé les lauréats du CAMES de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique burkinabè à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon. Plus de 300 de nos meilleurs enseignants et chercheurs ont vu leurs mérites ainsi salués.

Pr Macaire Ouédraogo prononçant son discours de bienvenue aux participants

Une belle cérémonie qui a contribué à rehausser d’un éclat la célébration des 25 ans de fonctionnement de l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. Des lauréats burkinabè des dernières sessions du CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur) et les promus aux grades supérieurs dans les universités burkinabè y ont pris part. A commencer par les maîtres assistants jusqu’aux maîtres de recherches, et autres professeurs agrégés d’universités ou professeurs titulaires. Ils (et elles, la précision en vaut le coup) sont venus de toutes les universités connues et reconnues par le CAMES. Vêtus de ces tenues si caractéristiques des cérémonies universitaires, ils ont fait procession à tour de rôle pour venir s’installer dans la grande salle de conférences de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso transformée en amphithéâtre pour l’occasion.

Plus de 300 enseignants et chercheurs burkinabè aux mérites reconnus par le CAMES

Ce fut ensuite le port de toge symbolique pour une reconnaissance officielle du nouveau statut ou grade. Avant que le Pr Stanislas Ouaro ne prononce devant cet auditoire acquis, sa remarquable leçon inaugurale sur le thème : “Quelle innovation pédagogique pour un enseignement de qualité?”

Qualité de la recherche et de l’enseignement universitaire burkinabè

Dans son discours de remerciements, le Président de l’Université Nazi Boni, Pr Macaire Ouédraogo a signifié que cette cérémonie solennelle témoigne de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans nos universités et centres de recherches. Il a aussi souhaité l’amélioration des conditions de vie et de travail pour des résultats plus excellents. Si pour certains de ces professionnels confirmés, c’est l’atteinte d’un sommet en tant que professeurs titulaires ou maîtres de recherches, pour les plus jeunes enseignants et chercheurs, c’est le début, dans un système qui fonctionne un peu comme dans la hiérarchie militaire. Avec un accent particulier sur le mérite de ces représentants de l’intelligentsia universitaire, tant les critères sont rigoureusement sélectifs, selon les différentes disciplines. On sort d’une telle cérémonie avec le sentiment encourageant que ça bouge énormément dans les milieux de la recherche et de l’enseignement supérieur burkinabè. Toutes les universités tirant leur épingle du jeu face aux critères de qualité du CAMES. De quoi stimuler la relève, composée en partie d’étudiants, futurs chercheurs et enseignants.

Sibiri SANOU

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