L’ancien cimetière de Ouezzin-ville va de nouveau s’ouvrir aux enterrements. La coordination de réhabilitation des cimetières de la ville a procédé à la pose de la première pierre le 12 septembre dernier. Pendant ce temps, des riverains souhaitaient voir un complexe scolaire sur le site en lieu et place de tombes.
Depuis l’annonce du projet de réhabiliter l’ancien cimetière de Ouezzin-ville, des riverains étaient hostiles à une réhabilitation pour de nouveaux enterrements. Ces derniers souhaiteraient voir un complexe scolaire sur le site, au lieu de nouvelles tombes. Pendant ce temps, la coordination de réhabilitation des cimetières fondait son projet sur non seulement le manque de nouveaux espaces pour les enterrements, mais aussi de la distance à parcourir assez longue pour les inhumations. La coordination a eu raison, avec l’accompagnement de la mairie. 15 millions, c’est la somme que la commune de Bobo-Dioulasso aurait donné à la coordination pour quelle commence les travaux. Chose qu’elle a déjà faite. Il faut rappeler que la coordination de réhabilitation fonde sa logique sur des données du service d’hygiène. En effet, selon Sékou Haïdara, coordonnateur du comité, le service d’hygiène autorise la réhabilitation d’un cimetière après 10 à 15 ans de fermeture. Le cimetière de Ouezzin-ville, fermé il y a plus de 20 ans, remplit les conditions de réouverture. Malheureusement, les avis semblent divisés sur sa réhabilitation. Une mosquée mitoyenne au site serait construite sur l’aire du cimetière selon une source qui a requis l’anonymat.
Souro DAO