Dans le cadre de la mise en place de la stratégie nationale intégrée d’accélération de l’économie informelle vers le formel, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a reçu le 25 mai 2021 à Ouagadougou, le directeur pays de l’Organisation internationale du travail pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Benin et le Niger, Frédéric Lapeyre.
Présent au Burkina Faso dans le cadre de la mise en place de la stratégie nationale intégrée d’accélération de l’économie informelle vers le formel, Frédéric Lapeyre a rencontré les premiers responsables du Conseil national de l’économie informelle du Burina Faso (CNEI-BF). Selon lui, le constat est que la plus grande partie des travailleurs au Burkina Faso est dans l’économie informelle et fait face à d’énormes difficultés.
Il est nécessaire d’apporter des réponses à leurs priorités. « Ma structure accompagne les autorités burkinabè dans le financement et l’appui technique à la formulation de la stratégie », a-t- il fait savoir. Aussi, il a pu discuter avec tous les acteurs impliqués dans la stratégie de formalisation sur comment améliorer le monde du travail au Burkina Faso. « Cela constitue ma première priorité en tant que représentant pays de l’OIT pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo, le Benin et le Niger.
C’est dans ce cadre que nous avons discuté avec tous les acteurs impliqués dans la stratégie de formalisation sur comment améliorer le monde du travail au Burkina Faso, à travers un appui aux acteurs de l’économie informelle afin d’augmenter leur productivité, réduire le risque et leur vulnérabilité pour qu’ils puissent converger vers l’économie formelle », a-t-il dit. Quant au vice président de la CNEI-BF, Boureima Tondé, «mes collaborateurs et moi ont été honorés par cette visite de l’OIT.
Cela démontre que nous pouvons compter sur cette organisation par rapport à l’élaboration de notre stratégie de développement du secteur informel dans sa phase de transition vers le formel. Il est venu par rapport à la stratégie de développement du secteur informel, qui va aboutir à la création de travail décent et un meilleur devenir».
Odom YANOGO