Semaine nationale de la culture : les Bobolais la voulaient vraiment !

En attendant le bilan officiel, de nombreux observateurs sont unanimes à reconnaitre que la Semaine nationale de la culture, dans ses deux volets organisation et festif a été une réussite. Malgré quelques couacs, qui ne manquent jamais.

Quand on y ajoute l’engouement des Bobolais et des Burkinabè venus des quatre coins du pays à travers leurs participations à la foire artisanale et commerciale, au village des communautés, aux prestations du Grand prix national des arts et des lettres, aux plateaux d’animation off et à toutes les autres activités qui ont été organisées au cours de cette Semaine, on peut dire sans risque de se tromper que les Bobolais désiraient vraiment leur SNC. Mieux, ils voulaient cette occasion pour marquer leur envie de vivre, et démontrer que malgré le contexte de vie chère, de crise sécuritaire et humanitaire, ils demeurent résilients. Quoi de plus normal quand on sait que l’un des objectifs des Groupes armés terroristes est de marquer les esprits, atteindre le moral des populations et décourager toute vie.

En effet, les phénomènes d’insécurité, de terrorisme et vie chère ne doivent en aucun cas nous ébranler à tel point que nous devons perdre toute envie de vivre, d’être nous-mêmes et de travailler pour le développement de notre pays. Si l’un des objectifs des terroristes c’est de tuer des populations ou les chasser de chez elles, l’autre objectif est de faire en sorte que les mêmes populations n’aient plus confiance aux autorités, à l’Etat et n’aient plus l’envie d’exister. C’est donc un combat militaire mais aussi psychologique que nous devons mener et remporter. L’expérience n’a-t-elle pas démontré que c’est à l’approche de grandes manifestations nationales que les terroristes font des attaques complexes qui, malheureusement, occasionnent très souvent de nombreux morts, que ce soit au sein des populations que dans les rangs des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie. Tout ça, parce qu’ils ne veulent pas que les Burkinabè vivent.

Si les Burkinabè n’ont jamais courbé l’échine ; s’ils n’ont jamais capitulé ; s’ils ont toujours fait face à toutes les adversités d’où qu’elles viennent, s’ils ont toujours su se relever quand ils trébuchent, ce n’est pas face aux Groupes armés terroristes qu’ils ne réussiront pas. Le président Capitaine Ibrahim Traoré l’a toujours souligné avec force dans ses messages aux Burkinabè : les choix que nous avons faits de prendre désormais notre destin en main et de l’assumer vont exiger de nous des sacrifices à tous les niveaux. Il y a un prix à payer, et il faut accepter de le payer. Nul doute que les Burkinabè, tant engagés pour le développement de leur pays et de leur bien-être, ne ménageront aucun effort pour relever ces défis du moment qui se dressent à eux.

La Semaine nationale de la culture, SNC Bobo2023, a donc refermé ses portes. Rendez-vous à la prochaine édition avec le plus grand engouement et surtout avec la plus grande détermination à toujours réussir nos objectifs.

Dabaoué Audrianne KANI

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