La Coalition des patriotes du Burkina Faso (COPA-BF) était face à la presse le vendredi 2 juillet 2021, à Bobo-Dioulasso. La situation sécuritaire que traverse le pays était la quintessence de la déclaration liminaire de ce regroupement d’OSC.
Pour rendre hommage à tous les disparus du fait du terrorisme, civils comme militaires, à tous ceux qui ont été obligés d’abandonner leur terre afin de préserver leur vie, la COPA-BF a débuté sa conférence de presse par une minute de silence.
Conférence de presse qui s’est articulé autour de trois points. Il s’agit de la situation sécuritaire au Burkina Faso, la présence de l’armée française au Burkina Faso et la relation Burkina-France.
Nous voulons que la France quitte le Sahel
Cette coalition pointe du doigt des accords signés il y’a de cela plusieurs années avec la France, qui selon elle, seraient en partie la cause de la situation que traverse les pays du Sahel en général et le Burkina en particulier.
S’agissant de la question sécuritaire qui endeuille les familles au Burkina, « la France est le premier responsable de ces massacres, car il existe un pacte entre nos États et la France, où la France oblige nos gouvernants à ne pas avoir de relation militaire avec un autre pays à part elle », soutient Roland Bayala, membre de la COPA-BF.
« Aujourd’hui, notre système de renseignement est devenu une sorte de passoire, notre armée est devenue poreuse, infiltrée par des agents de renseignement français qui informent leurs amis terroristes des déplacements de nos troupes … », s’indigne Roland Bayala.
La présence de la COPA-BF à Bobo ce jour est de lancer un appel à la jeunesse, de se tenir prête et de rejoindre la COPA-BF.
La COPA-BF est un regroupement de de 4 OSC. Ce sont : l’Urgence panafricaniste, le Mouvement patriotique du rejet du franc CFA, le Faso ou Rien et le Comité de défense des acquis de l’insurrection. Elles ont comme objectif commun de lutter contre l’impérialisme sous toutes ses formes, comme l’a laissé entendre Roland Bayala.
Abdoul-Karim Etienne SANON