En septembre 2024 se tiendra la 13ème édition du Prix burkinabè de la qualité (PBQ) initié par le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises. En prélude de ce concours, l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a initié des ateliers d’information et de sensibilisation des acteurs sur l’importance de leur participation dans plusieurs villes du Burkina Faso. Le 06 juin 2024, c’était au tour de Ouagadougou d’accueillir cet atelier.
Cet atelier de formation et de sensibilisation des acteurs sur l’importance de leur participation à la 13ème édition du Prix Burkinabè de la Qualité (PBQ) est une innovation selon le directeur général de l’ABNORM, Abraham Somda. Il se tient après celui de Bobo-Dioulasso et de Koudougou et fait suite au constat selon lequel les autres éditions n’avaient eu pas assez d’engouement, malgré les communications à travers la presse. Ainsi, il a été décidé d’organiser des ateliers dans les différentes régions du pays pour montrer l’importance et donner les innovations qui ont été apportées cette année afin d’attirer davantage les sociétés publiques et privées. L’importance ici selon le DG Abraham Somda, c’est d’abord la démarche qualité car, “la qualité est dynamique. La qualité, c’est le fait de répondre encore aux besoins et aux attentes des clients. Et elle est dynamique du moment où les besoins des clients varient avec le temps. Et par conséquent, l’important, c’est d’amener, d’encourager, d’inciter donc les entreprises à aller vers la recherche de cette qualité qui est dynamique”. Trois modules ont été présentés durant cet atelier. Ils ont porté sur la présentation de l’ABNORM, ses missions, ses activités ; sur la certification et la normalisation car «on a toujours besoin des normes pour certifier les produits », selon Abou Rahim Kinda, directeur de la promotion de la qualité à l’ABNORM. Il y a eu aussi le thème central, qui est le PBQ.
Des prix en numéraire pour cette édition
Parlant des normes qui est l’un des principaux critères du concours, le directeur de la promotion de la qualité a laissé entendre qu’“il faut dire qu’au Burkina Faso, l’ABNORM étant la structure nationale en charge de l’élaboration des normes, nous avons à ce jour plus de 700 normes déjà élaborées dans les divers domaines. Qu’ils s’agissent dans les domaines de l’agroalimentaire, dans les domaines du bâtiment et des travaux publics, en tout cas, dans les divers domaines, nous avons suffisamment de normes, même si un travail reste à faire. Et en plus également de ces normes, le Burkina Faso étant membres de l’ISO à travers l’ABNORM, également nous avons à nos dispositions l’ensemble des normes ISO que nous mettons à la disposition des acteurs”. À en croire le DG de l’ABNORM, l’autre innovation de cette édition est l’instauration du prix en numéraire. «Les prix des précédentes éditions étaient des trophées et des reconnaissances en nature. Cette année, on a estimé qu’au-delà de ces prix, de ces trophées, d’autres entreprises, à savoir les petites et les moyennes entreprises voudraient peut-être avoir des prix en numéraire qui va peut-être leur permettre de booster leur fonctionnement », a-t-il fait savoir. Ainsi, ces prix vont de 500 000 à 1 million voire 2 millions FCFA en plus des bons de formation pour les petites entreprises en vu de la certification de leurs produits. Des bons de communication et de publicité au profit d’entreprises qui participent et au profit des lauréats ont été également introduits. En rappel, le prix Burkinabè de la qualité est un concours régulièrement organisé par le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes entreprises à travers l’ABNORM. L’objectif est de récompenser les structures publiques et les acteurs du secteur privé qui implémentent une démarche qualité au sein de leur structure ou entreprise. L’appel à candidature a déjà été lancé et l’atelier de formation et de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de cet appel à la candidature afin de mobiliser les entreprises à pouvoir s’inscrire massivement au concours. Alors, en termes d’estimation, les organisateurs attendent au moins 30 à 40 entreprises pour cette édition. Le coût prévisionnel de la journée est de quatre millions trois cent quatre-vingt-onze mille deux cent cinquante (4 391 250) FCFA et est financé par le budget de l’ABNORM, gestion 2024.
Aïcha TRAORE