Ouagadougou a abrité les 6 et 7 mars 2021, la 3ème édition des 48 heures du résident du pôle urbain de Bassinko. C’était sous la présidence de Bénéwendé Sankara, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
« Citoyenneté et cohésion sociale : quelles contributions des résidents pour un bien vivre-ensemble dans la cité de Bassinko ». C’est sous ce thème que les résidents ont tenu la 3ème édition des 48 heures du résident du pôle urbain de Bassinko. Ces 48 heures ont été marquées par entre autres, des conférences publiques, une rue marchande, des jeux de société, des dépistages de cancer du col de l’utérus, et la remise des prix aux lauréats du concours de rédaction et d’attestations aux différentes associations. Pour le président de l’Association des résidents de la cité de Bassinko (ARCIBA), Aboubakari Barro, l’ARCIBA est née de la volonté de faire un plaidoyer pour la prise en compte des préoccupations des résidents de la cité au niveau communal et national. Elle a aussi pour buts de favoriser la solidarité, la convivialité, l’entraide entre les membres et promouvoir l’épanouissement des habitants de la cité. Au regard de ces objectifs, l’ARCIBA a mené et continue de mener des activités parmi lesquelles, l’on retient entre autres: la réparation périodique de la route principale d’accès à la cité, l’organisation de séances de dépistage du cancer du col de l’utérus, les opérations de reboisement et de nettoyage et le plaidoyer pour la construction du collège et de la maternelle. L’organisation des « 48 heures du résident du pôle urbain de Bassinko » trouve véritablement son sens à travers les objectifs.
« Il s’agira pour nous, de faire une profonde introspection pour identifier les goulots d’étranglement et jeter les bases d’une solidarité agissante afin de hisser la cohésion, la paix et la fraternité au firmament de nos espérances », a précisé le président de l’association. Des efforts ont été faits par les autorités pour améliorer le cadre de vie des résidents, mais des difficultés demeurent toujours. Il s’agit entre autres de :
la dégradation de la voie d’accès à la cité, la construction du marché, la faible capacité du dépôt pharmaceutique du CSPS, l’absence d’un commissariat de police et l’inexistence d’une maison de la femme. Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Benewendé Sankara a promis de les accompagner dans leur recherche de solutions.
Jules TIENDREBEOGO