Hier mercredi 21 juillet 2021, au lendemain de la fête de l’Aid El Kébir(Tabaski), jour où tout devrait reprendre normalement, l’on constate une reprise difficile à Bobo-Dioulasso.
Des boutiques fermées, des maquis et kiosques qui rassemblent d’habitude du monde, étaient ce jour presque vides dans certains coins et fermés même pour d’autres. Même les points de dépôt et retrait d’argent qui devraient être bien exploités ces temps-ci, ne sont pas restés en marge. C’est la première remarque faite dans plusieurs quartiers de la ville.
La circulation aussi est fluide ce jour, l’on pouvait même dénombrer le nombre de passants. Les feux tricolores rassemblaient à peine deux à trois personnes, contrairement aux jours ordinaires où l’on pouvait constater des embouteillages. On pourrait donc dire que la reprise d’après fête n’a pas été facile en général. La gestion de la route était devenue plus facile à en croire une Volontaire adjointe de défense et de sécurité (VADS) sous l’anonymat. « Contrairement aux autres jours, la circulation est pratiquement vide.
Nous sommes carrément à l’aise aujourd’hui, contrairement aux autres jours où elle est dense. Nous arrivons à peine à rassembler les gens à nos coups de signal », dit-elle. Même son de cloche pour certains vigiles des boutiques de la ville. « Jusque-là, personne ne vient.
Pourtant il est 10h passé. Ce n’est pas évident que nos patrons viennent aujourd’hui ; et nous serons obligés d’attendre jusqu’à demain matin encore », explique un vigile. Si tout est resté fermé, on suppose que la fête continue.
Serge Paulin SANOU
Casimir Séyram KAVEGUE / Stagiaires