Après son investiture de son candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a rencontré les hommes de médias, ce mercredi 29 juillet 2020. Cette rencontre animée par le 1er vice-président Achille Marie Joseph Tapsoba a permis de faire le point non seulement du congrès, mais aussi des dossiers judiciaires et de l’Alliance en vue des partis de l’opposition.
Eddie Komboïgo investi candidat du CDP pour l’élection présidentielle à venir, l’ancien parti au pouvoir s’attèle désormais à la conquête de l’électorat. Pour le premier vice-président du CDP, Achille Marie Joseph Tapsoba, Eddie Komboïgo est le bon choix. Il donnera ses raisons : «nous sommes sûrs de notre candidat parce qu’il incarne le sens de la responsabilité, il est une relève sûre pour mener le bateau pavillon Burkina Faso au sommet du développement humain, social, économique et surtout de la réconciliation nationale et de la paix». Pour le premier vice-président du CDP, Eddie a une vision pour le Burkina Faso. Et cette vision va se décliner dans un programme quinquennal avec trois priorités : le retour de la sécurité, la réconciliation nationale et la relance économique. Ces priorités seront développées en plusieurs sous-priorités et en actions.
Achille Tapsoba a aussi évoqué les dossiers judiciaires du parti. Il note que le parti a été assigné au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, pour deux affaires. Le premier concerne le paiement réclamé par Kouanda Mahamadi de la somme de 75 millions de FCFA et l’autre, l’annulation du procès-verbal de désignation d’Eddie Komboïgo comme candidat du CDP à l’élection présidentielle. Ce dossier a été traité en référé à la demande du plaignant aux fins de suspendre l’investiture. Le verdict a été rendu le 25 juillet 2020 et il a été débouté. Et la procédure suit son cours. Mais Achille Tapsoba affirme aussi qu’il n’est pas au courant d’un appel du plaignant de cette décision.
S’agissant de l’alliance en vue des partis de l’opposition, pour lui, cette alliance politique est à deux niveaux. Premièrement, tous les partis signataires du document conviennent de réunir leurs forces pour le candidat de l’opposition qui ira au second tour. Deuxièmement, est d’amener les partis politiques à être disponibles pour un gouvernement d’union nationale. Cette alliance entre les partis de l’opposition sera formalisée dans les jours à venir.
Firmin OUATTARA