Assises criminelles à Banfora : 20 dossiers au rôle impliquant 32 accusés

La Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a organisé ses 2èmes assises criminelles pour l’année judiciaire 2020-2021 siégeant à Banfora. Elles se tiennent du 8 au 18 février 2021 au Tribunal de Grande Instance.

Vue des autorités et des magistrats

Une session ouverte en présence des autorités politiques et administratives de la région des Cascades. Selon le Substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Moussa Dianda, « par la tenue des sessions de la Chambre criminelle délocalisées, la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso veut contribuer à relever les défis». Et Moussa Dianda de souligner que la Cour s’est investie dans le traitement diligent des dossiers qui sont portés à sa connaissance en essayant du mieux de ses moyens de les juger dans les délais raisonnables. Selon ses propos, courant l’année judiciaire 2017-2018, la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a organisé six sessions avec 110 dossiers impliquant 134 accusés qui ont tous été jugés.

Vue de la population

376 dossiers en entente

Il a fait savoir qu’à ce jour, environ 376 dossiers sont en attente d’être jugés et en début de l’année 2017-2018, le stock était de 334 dossiers. La Chambre criminelle a enregistré en deux ans environ 149 nouveaux dossiers. Pour Moussa Dianda, l’œuvre de la justice est une œuvre commune et sa réussite relève d’un engagement ferme et constant de chaque maillon de la chaîne.

Moussa Dianda, Substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

De l’avis de Moussa Dianda, «la tenue de cette session était prévue depuis 2018. A deux reprises il ya eu des reports compte tenu d’un certain nombre de facteurs indépendants de la Cour. Dieu merci, aujourd’hui nous sommes là et nous pensons pouvoir effectuer le travail pour lequel nous sommes venus. Les chefs d’accusation varient. Parmi ces infractions, il y a certains peuvent encourir une peine d’emprisonnement à vie. Le premier dossier, si sa culpabilité est avérée, selon la loi, il encourt jusqu’à une peine d’emprisonnement de 30 ans. Quand on se déplace, ça nous permet de nous faire connaître et rapprocher la justice du justiciable».

La Cour a également fait une mention au PNUD qui l’a toujours accompagnée. Les audiences sont ouvertes au public.

Besseri Frédéric Ouattara/Banfora