Les responsables de Médecins Sans Frontières (MSF) ont échangé le 16 septembre 2020 à Ouagadougou avec les hommes de média. L’objectif était de présenter leur Organisation et leurs activités au Burkina Faso. La structure a, par la même occasion demandé l’accompagnement du ministère de la santé pour mener à bien ses activités.
Selon le chef de mission de Médecins sans frontières (MSF) France, Anne-Marie Boyeldieu, son organisation intervient précisément sur le plan médical. Elle apporte son secours aux populations en détresse, aux victimes de catastrophes d’origines naturelle ou humaine, de situation de belligérance, sans aucune discrimination de race, de religion, de philosophie ni politique. Pour le cas du Burkina Faso, MSF fournit une assistance médicale aux populations déplacées et aux communautés d’accueil dans les régions telles que le Sahel notamment Djibo, Dori, le Nord, avec des cliniques mobiles sur Ouindigui dans la commune de Titao, Ouahigouya, dans le Centre-Nord, particulièrement à Bouzsanga, Kaya et Barsalogho. En plus de cela, elle intervient dans la région de l’Est avec des activités de santé communautaire à Matiacoali, Gayéri et Pama. Selon Anne-Marie Boyeldieu, dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, MSF soutient également les autorités burkinabè depuis le mois d’avril, tant en matière de prévention que de prise en charge de patients atteints de la maladie. Et le coordinateur médical, Dr Issaka Zongo de préciser qu’en plus du paludisme, qui reste la première cause de consultation et de morbidité infantile, les équipes de MSF rencontrent des maladies diarrhéiques, les infections respiratoires et la malnutrition. Par ailleurs pour la chef de mission, c’est l’intensité des besoins médicaux humanitaires qui détermine intervention de MFS en étroite collaboration avec le ministère de la santé. Cependant, les conférenciers ont relevé quelques difficultés qui ralentissent leurs activités. Il s’agit notamment de la situation sécuritaire instable que traverse le pays, qui selon Anne-Marie Boyeldieu reste un défi pour Médecins Sans Frontières d’accéder aux zones à risques tout en préservant la sécurité de leurs équipes. C’est pourquoi l’organisation demande le soutien des autorités Burkinabè pour la bonne conduite de ses activités.
Awa Cécile BANGARE (stagiaire)