Attaque à Djibo : Aucun cm2 du territoire ne sera abandonné aux terroristes

« Burkina : Plus de 400 terroristes décimés à Djibo». C’est le titre annonce de notre confrère AIB, de l’attaque terroriste perpétrée par une horde de terroristes le dimanche 26 novembre 2023 à Djibo, au Nord du Burkina Faso.

Une attaque d’envergure puisque le nombre des assaillants est estimé à plus de 3000 personnes. L’objectif de cette troupe d’hommes armés était de s’emparer de la ville de Djibo avec pour ambition d’en faire leur fief certainement. Mais, c’était sans compter avec la détermination et la bravoure de nos vaillantes forces combattantes. Décidées à assurer l’intégrité de notre territoire national.

Quoi qu’il en coûte ! Ainsi, après des heures de violents combats, nos boys ont repoussé l’ennemie, tout en lui infligeant de lourdes pertes. Au moment où nous tracions ces lignes, le bilan provisoire faisait état de plus de 400 terroristes mis hors d’état de nuire. « Ce décompte prend en compte uniquement les dépouilles trouvées aux abords du camp et de la ville », précise l’Agence d’information du Burkina (AIB). C’est dire donc que la « moisson » pourrait être encore « meilleure » quand on prendra en compte ceux qui ont été neutralisés dans leur fuite.

Même si l’on déplore quelques pertes en vies humaines dans les rangs de nos combattants (aucun bilan de ce côté n’était encore communiqué), cette attaque massive sonne comme un sursaut du désespoir des groupes terroristes. Et doit être analysée comme tel. En effet, l’étau semble se resserrer drastiquement autour des terroristes dans le Sahel. Depuis la reprise de Kidal par les forces armées maliennes, le mardi 14 novembre dernier, l’on se demandait qu’allaient faire ces groupes armés ? Kidal étant jadis leur bastion à partir duquel ils pouvaient s’organiser sous le regard complice de leurs mentors.

La réponse, on la connait depuis la tentative de prise de Djibo, ce dimanche 26 novembre. Une telle opération n’est pas une surprise en soit, la question était de savoir quand et où ? Si Djibo a été choisie au Burkina Faso, le choix des terroristes aurait pu porter sur une autre localité du Sahel, au Mali, au Burkina Faso ou au Niger. Ces trois pays, regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont compris qu’il leur faut mutualiser les moyens de lutte contre ces bandes armées terroristes sans foi ni loi.

A l’annonce de la reprise de Kidal par les FAMA, le gouvernement burkinabè ne s’y trompait pas. En effet, « certes, il reste encore du chemin à parcourir pour la reconquête de l’intégrité territoriale de nos États, mais nous mènerons ces combats ensemble, notamment dans le cadre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour remporter une victoire définitive contre la barbarie et la terreur et asseoir les fondements d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité durables au Sahel », déclarait-il dans un communiqué. En tout cas, ils n’ont pas d’autre choix que de vaincre ou périr ensemble.

Aly KONATE

alykonat@yahoo.fr

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