Au palais de justice de Bobo : Il faisait de faux reçus de scolarité

Un étudiant en troisième année dans une Université privée de Bobo-Dioulasso, nommé M.G, a été condamné par le tribunal correctionnel à 12 mois de prison et une amende de 300.000 F CFA, le tout avec sursis. Il lui est reproché d’avoir établi des faux reçus de payement des frais de scolarité pour accéder à une salle de composition.

Dans les faits, il ressort que les parents de M.G lui ont remis la totalité des frais de scolarité pour qu’il aille payer. Mais, il avait dilapidé toute la somme, sans avoir payé la scolarité. Alors qu’au cours du mois de mars 2022, l’université a programmé des compositions obligeant ainsi chaque étudiant à présenter les reçus de payement à jour avant d’accéder à la salle.

Du coup, M.G n’était pas à jour de ses frais de scolarité. Que faire ? Face à cette situation, M.G n’a trouvé mieux que d’établir des faux reçus de payement pour tromper la vigilance des surveillants afin de composer ses devoirs. Comment a-t-il procédé ? D’abord, M.G a emprunté l’ordinateur portable de son camarade, il a procédé à la fabrication des faux reçus en mettant le logo de l’université Aube Nouvelle, et y apposer la signature de la caissière. Au moment des faits, M.G savait bel et bien qu’il était dans le faux.

Malgré cela, il a tenté d’utiliser les faux reçus pour accéder à la salle. Malheureusement pour lui, les responsables de l’université ont été vigilants. Dès qu’ils ont découvert du faux sur les dits reçus, ils ont immédiatement informé les éléments de la police nationale. Après enquête, M.G a été interpellé puis déféré par le parquet. A la barre, le 11 avril 2022, M.G a reconnu les faits, mais dit avoir commis l’acte dans le seul objectif de pouvoir composer. Le parquet a estimé que les faits reprochés à G.M constituent des infractions de faux et usage de faux en écriture privée conformément aux articles 313-1,373 et 376 du code pénal burkinabè.

Dans ses réquisitions, le parquet a demandé au tribunal de condamner G.M à 12 mois de prison dont 6 mois ferme et à une amende de 300.000 F CFA ferme. A son tour, le tribunal correctionnel a déclaré G.M coupable des faits de faux et usage de faux en écriture privé. En répression, l’a condamné à 12 mois d’emprisonnement et une amende de 300.000 F CFA ; le tout avec sursis.

 Ben Alassane DAO

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