Augmentation du prix du carburant et du gaz butane : La Ligue des consommateurs va faire barrage

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a tenu une conférence de presse ce 23 mars 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias est de dénoncer les dernières mesures revoyant à la hausse du prix du carburant et du gaz butane.

Le milieu des hydrocarbures et du gaz à besoin d’un assainissement et non d’une augmentation, selon Dasmané Traoré

Suite au communiqué du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat en date du 19 mars 2021 portant augmentation de 10 francs CFA des prix à la pompe des hydrocarbures, et de 500 francs CFA du prix de la bouteille de gaz butane, la Ligue des consommateurs du Burkina dit être indignée. En effet, le président de la LCB Dasmané Traoré, regrette cette augmentation pour plusieurs raisons notamment le fait que sa structure n’ait pas été associée, ni informée officiellement de cette décision pourtant elle est  membre du comité interministériel de détermination des prix des hydrocarbures. Aussi, le manque d’information de la part du gouvernement justifiant cette augmentation. Selon lui, une augmentation du prix du carburant pourrait avoir des répercussions sur le prix du transport et de plusieurs produits de première nécessité. Pour le 1er vice-président de la LCB, Gilbert Hien, ce silence est une violation d’un droit élémentaire du consommateur par le gouvernement. Par ailleurs selon les membres du bureau de la Ligue des consommateurs du Burkina, la production de gaz butane par la SONABHY est largement suffisante et pourrait satisfaire convenablement la demande. Pourquoi alors augmenter le prix pendant que des efforts sont faits parallèlement pour éviter le réchauffement climatique au Burkina Faso ? Face à la recrudescence de la flambée des prix, la Ligue des consommateurs du Burkina promet dans les jours à venir, manifester son mécontentement à travers des settings, des marches. Car pour elle, les conséquences de cette augmentation risquent de détériorer la qualité de vie des populations. Et l’État burkinabè a un devoir de redevabilité envers les consommateurs.

Awa Cécile BANGARE

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