A Bobo-Dioulasso, le phénomène du transport des personnes par les tricycles prend de plus en plus de l’ampleur. Chaque fois, nous assistons à des accidents de circulation dont les plus sont provoqués par ces engins à 3 roues. On dira que l’autorité communale aura joué sa partition dans l’interdiction de ces tricycles au transport des personnes. Mais hélas ! Nous avions été témoin oculaire d’un triste accident ce samedi 12 février dernier au boulevard à la sortie de l’église Saint Paul sise au secteur 15 (Ouézzin-ville) de Bobo-Dioulasso.
Les victimes sont une dame et son enfant (à peine 6 ans révolu) qui étaient à bord d’une moto. Pire, l’enfant a lui eu les deux membres inférieurs facturés. Saisis, les Sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour évacuation au Centre hospitalier universitaire Sanou Souro (CHUSS). Dommage, on aura tant sensibilisé et réprimandé les propriétaires de ces tricycles, ce phénomène aura toujours la peau dure à Bobo-Dioulasso. La seule chose que les usagers de ces engins doivent savoir, est qu’ils mettent en danger leur vie en montant à bord de ces moyens de déplacement.
C’est vrai, on parlera du coût du transport d’une zone à l’autre qui est de 100 FCFA. Mais, la vie vaut bien plus que 100 FCFA. Espérons que les nouvelles autorités de notre pays vont se pencher véritablement sur cette gangrène ou cet incivisme qui sévit dans la cité de Sya. Ces engins ont été conçus pour le transport des marchandises et non des personnes. On le sait, les responsabilités sont partagées à tous les niveaux. Autrement, force doit rester à la loi. Il y a aussi la question des conducteurs.
A voir de près, ce sont des enfants dont l’âge le plus souvent est compris entre 13 et 17 ans. Souvent même, ces enfants se tiennent débout en conduisant et freinent brusquement avec des clients. Ce qui est déplorable, on trouve souvent des personnes âgées dans ces tricycles sans la moindre interpellation du conducteur. Attendons de voir les jours à venir avec l’arrivée du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
Kofila TRAORE / Collaborateur