Bobo-Dioulasso : La réconciliation du chef de canton refusée

Le chef de canton de Bobo-Dioulasso se serait dessaisi parce que la communauté des Peuls de Kokorowé aurait refusé d’accepter sa demande de pardon. En plus de lui, des personnalités et non des moindres telles que Alfred Sanou alors député et Christophe Sanou, maire de l’arrondissement 5. Tous sont intervenus, au nom du vivre-ensemble et de la réconciliation, pour que la communauté peule, résidante à Kokorowé retire sa plainte formulée contre une dizaine de jeunes dudit village.

Tout est arrivé le 5 mai lorsque pendant des cérémonies coutumières des jeunes ont abattu des bœufs conformément à la coutume qui veut que pendant le déroulement des coutumes, tout animal en divagation est systématiquement abattu. A la recherche de leurs animaux, les Peuls vont découvrir la viande stockée dans une maison abandonnée. Les échanges entre les deux camps vont tourner à l’affrontement et plusieurs Peuls seront blessés et admis au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou. C’est à la suite qu’une plainte sera portée contre des jeunes du village. Puis entre en jeu le chef de canton qui estime qu’entre Peuls et Bobos, on devait pouvoir résoudre tout différend. Malheureusement, pour l’instant, il n’est pas écouté à tel point qu’il aurait décidé de se retirer. Les jeunes Bobos en prison comparaissent ce matin même du 29 mars devant le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso. De même que le Conseiller villageois de développement et le propriétaire de la maison où était stockée la viande pour complicité. Affaire à suivre !

La rédaction