L’Alternative Patriotique Panafricaine / Burkindi (APP / Burkindi) informe l’opinion nationale et internationale de son incompréhension et de sa désapprobation suite à l’invalidation le 6 octobre par le Président de la CENI, du dossier pourtant complet à cette date de son candidat investi pour l’élection présidentielle du 22 novembre 2020.
En tant que républicains, nous sommes pour le respect de la loi. Notre loi électorale en son article 126 [Loi n° 005-2015/CNT du 7 avril 2015 – Art. 1.] stipule clairement : « La déclaration de candidature est déposée au greffe du Conseil constitutionnel, cinquante jours au moins avant le premier tour du scrutin par le candidat ou son mandataire ou le mandataire du parti politique qui a donné son investiture. Il en est donné récépissé». Et l’article 127, [Loi n° 005-2015/CNT du 7 avril 2015 – Art. 1.] : « Les candidats sont astreints au dépôt d’une caution qui doit être versée au trésor public. Son montant est de vingt-cinq millions (25 000 000) de francs. Il en est délivré un reçu».
Au moment des validations de candidatures, le dossier du candidat Adama COULIBALY était bel et bien complet. Pourtant, le Président de la CENI a catégoriquement refusé de prendre la quittance de la caution du candidat au prétexte que le dossier était soi-disant incomplet à la date du 02 octobre, alors même que le trésor public, l’administration de notre pays a accepté et encaissé le montant de 25 millions de la caution après avoir notifié des contraintes techniques à son mandaté qui s’y était déjà rendu ce même jour 02 Octobre pour versement.
En tout état de cause, nous dénonçons cette exclusion injuste, ce déni de démocratie, cet abus de pouvoir et nous engageons avec confiance tous les recours légaux possibles en vue de faire rétablir notre Candidat-Président Adama COULIBALY dans ses droits constitutionnels.