Des journalistes et communicateurs de plusieurs régions du Burkina ont bénéficié d’une session de formation sur le traitement de l’information en période de crise, du 14 au 16 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso. L’atelier a été organisé par le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel (CNC G5 Sahel).
Les participants sont venus de différents organes de presse pour prendre part à cette session de formation. Une initiative du Comité national de coordination des actions du G5 Sahel qui permet d’outiller les journalistes et communicateurs sur le traitement de l’information en période de crise. Pour le coordinateur national, point focal G5 Sahel Norbert Kohoun, « le CNC G5 Sahel a pris la mesure de la situation et de l’importance de la communication de crise et souhaite travailler à l’amélioration de cette communication au Burkina Faso. Dans un contexte de crise il est important de savoir communiquer. L’objectif rechercher est de renforcer les capacités et suscité l’intérêt des journalistes à communiquer de façon professionnelle et aussi de façon efficace en période de crise comme celle que nous vivons dans l’espace G5 Sahel». Toujours selon lui, cette formation est une première et d’autres initiatives sont en cours dans l’optique de contribuer à l’édification d’une nation de paix et de prospérité. Au regard de l’importance du thème, les formateurs ont été choisis suivant leurs expériences. De l’avis du professeur Serge Théophile Balima, formateur, quand le journaliste ne maîtrise pas le contexte, il peut aller dans le décor. « Le journaliste a une fonction critique qui consiste à examiner les contextes et voir quelles sont les points de disfonctionnement qui peuvent survenir et attirer l’attention de tous les responsables pour que chacun puisse être vigilant et ne pas se laisser embarqué dans des dérives qui peuvent être dommageables pour la paix, la sécurité et la stabilité du pays », dit-il.
Bésséri Fréderic OUATTARA