Compétition des chorales universitaires de Bobo-Dioulasso : L’UCAO-UUB championne

La première édition de la compétition des chorales universitaires a eu lieu le samedi 12 juin à la Maison de culture de Bobo-Dioulasso. Cette cérémonie s’est déroulée sous le parrainage du Père Augustin N’Diaye, recteur de l’UCAO.

C’est dans une ambiance festive et pleine d’émotions que s’est déroulée la finale de la première édition de la compétition des chorales universitaires. Sur cinq chorales en compétition lors des manches éliminatoires, deux chorales ont été sélectionnées pour finale. Il s’agit de la chorale Saint Augustin de l’UCAO UUB et la chorale Sainte Cécile de l’Université Nazi Boni.

La musique, art de motivation, de divertissement, de plaisir et de rassemblement. C’est dans cette optique que l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest-Unité universitaire de Bobo (UCAO-UUB) a organisé cette première édition. Elle est placée sous le thème «bien chanter, c’est chanter deux fois». Selon le président de l’organisation, Abbé Wenceslas Poda, «qui dit jeunesse, dit amour de la musique, amour des arts en général.

A travers cette organisation, nous voulons que les chorales universitaires se découvrent, se brassent et tissent des liens d’amitié pour l’avenir. Au-delà de la compétition, nous voulons accompagner les chorales. Dans les éditions à venir, nous voulons qu’elles soient bénéficiaires d’une formation en technique musicale.

Cette année, nous avons commencé par la ville de Bobo et dans les éditions à venir nous voulons élargir en invitant les universités sœurs de Banfora, de Dédougou, etc. Pour aller petit à petit, organiser une compétition nationale des chorales universitaires». Le gagnant de cette première édition est la chorale Saint Augustin de l’UCAO-UUB avec une moyenne de 15 sur 20.

C’est avec une immense joie et de satisfaction qu’elle a reçu son trophée. Selon président de la chorale Saint Augustin, Fidel Sawadogo, «le véritable sentiment est celui de joie et de fierté. Aujourd’hui, ce qu’on a donné est le fruit d’un dur labeur. On n’a pas eu assez de temps pour se préparer, mais on a mis les petits plats dans les grands et finalement on a pu donner ce résultat».

Marie claire SOME /stagiaire