Conseil national de la jeunesse : Un groupe de jeunes pour la suspension des élections

Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) renouvèlera ses instances lors d’un congrès prévu le 17 juillet 2021 à Kaya. Des jeunes demandent la suspension de l’élection pour des irrégularités selon eux.

Le processus électoral s’est déroulé du 27 juin au 08 juillet 2021. Cependant, un groupe de jeunes dénonce des irrégularités liées à ce processus. Une pétition ayant recueilli 300 signatures à même été déposée ce 13 juillet au ministère en charge de la jeunesse, en vue de la suspension des élections.

Ces jeunes se sont rendus au ministère de la Jeunesse pour remettre la pétition, réclamer la reprise du processus électoral lié au renouvellement des instances du CNJ-BF. Membre du CNJ-BF, Ibrahim Ouédraogo, du Réseau d’associations et mouvements de jeunes pour un développement durable (RAMJDD), et porte-parole des pétitionnaires, a fait savoir que le processus électoral ne suit pas son cours normal. Il demande donc au ministère de la jeunesse de remettre de l’ordre dans l’organisation de ces élections en tant que partenaire privilégié du CNJ-BF. Il dénonce une mise à l’écart de certaines candidatures par le bureau actuel.

Il signale ainsi un non respect des textes du Conseil. «Aux articles 24, 25 et 26 du code électoral (du CNJ-BF) qui prévoient 30 jours pour les élections. Nous étions là pour faire cas de ces irrégularités au ministre vendredi dernier (le 9 juillet : ndlr). Aujourd’hui, nous sommes venus déposer une pétition signée par 300 mandataires des associations de jeunes », a-t-il noté. Ils ont été reçus par le Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, Jean Philippe Dakouré. «Ce n’est pas le ministère de la Jeunesse qui délivre les récépissés aux associations ou qui réglemente leur fonctionnement. C’est le but social des associations qui les amène à nouer des partenariats privilégiés avec des ministères.

C’est dans ce cadre que le ministère de la Jeunesse accompagne le CNJ-BF dans ces activités. Nous n’avons donc pas pour mandat d’aller organiser leurs élections. Nous serons là néanmoins en tant qu’observateur. Si notre observation nous convainc de la transparence du scrutin, nous reconnaîtrons le bureau comme les autres structures de l’Administration », a indiqué le SG. «Nous espérons que le processus enclenché sera suspendu, au vu de ce qui est en train de se passer, afin d’éviter des remous sociaux. Si rien n’est fait, comme on a l’habitude de dire, c’est le terrain qui va déterminer la manœuvre», a relevé le porte-parole.

Jules TIENDREBEOGO

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