Contrôle citoyen : des OSC se concertent à Bobo

Ce lundi 26 septembre 2022 a lieu dans la salle de conférence du Centre d’étude et d’expérimentation sociales et économiques de l’Afrique de l’Ouest (CESAO), sous l’égide de Koné Karim, coordonnateur CESAO, pôle régional Burkina Faso et de Yahaya Daouda, Chef du sous bureau du PNUD/Bobo, l’atelier de consultation des OSC sur leurs stratégies de réseautage.

C’est dans l’optique de renforcer les capacités de réseautage des OSC autour d’enjeux communs afin de leur permettre d’élaborer et de mettre en œuvre des plans de veille citoyenne et/ou de plaidoyer à travers des réseaux d’OSC, que se tient le présent atelier. Au menu des deux jours d’échanges du 26 au 27 septembre 2022 : l’auto-évaluation des expériences de réseautage, de plaidoyer et de veille citoyenne des OSC de jeunesse et féminines ; l’auto-évaluation des problématiques clés de veille citoyenne et de plaidoyer pour les OSC de jeunesse et féminines ; les stratégies régionales de réseautage des OSC de chacune des trois régions.

Initié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) conjointement avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), le Projet de participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS) avec son partenaire exécutif, le Centre d’étude et d’expérimentation sociales et économiques pour l’Afrique de l’ouest (CESAO), a organisé ce jour, l’atelier de consultation des OSC sur leurs stratégies de réseautage.

C’est un atelier regroupant des OSC féminines et de jeunesse autour de problématiques liées à la participation citoyenne des jeunes, de femmes, des personnes déplacées internes, des personnes handicapées et d’autres groupes vulnérables, dans la gestion des affaires locales. Porté par le PaCos, cet atelier a deux objectifs principaux selon Koné Karim, coordonnateur CESAO, pôle régional Burkina Faso. «On a deux grands objectifs. Le premier objectif c’est de voir avec les OSC présentes pour arriver à définir une stratégie pour une mise en réseau, mais aussi de doter les capacités des OSC à s’organiser pour conduire les activités de plaidoyer et de veille citoyenne», notifie-t-il.

Les participants sont issus de 27 organisations féminines et de jeunesse de 27 communes, dont 17 communes rurales et 10 urbaines des régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest. Pourquoi le choix de ces trois régions ? «Les trois régions sont contiguës. Et l’évolution de la situation de la cohésion sociale est un enjeu qu’il faut arriver à préserver, à consolider. C’est une manière d’anticiper pour pouvoir créer les conditions idéales pour la paix dans ces régions», explique Karim Koné. Pour Daouda Yahaya, Chef du sous-bureau PNUD/Bobo, cet atelier est d’une importance capitale car, au-delà du renforcement des capacités des OSC, il permet qu’ensemble la voix puisse porter assez loin. C’est pourquoi il se réjouit de la forte mobilisation qui se constate par la salle bondée de participants.

Diakalia SIRI/ Stagiaire