Couverture sociale : L’informel se cherche une protection

Ouagadougou abrite du 16 au 19 novembre 2020, un atelier de formation des jeunes syndicalistes sur l’économie informelle et la protection sociale. Il est initié par la centrale syndicale affiliée à la Confédération syndicale internationale (CSI) et la fondation Friedrich Ebert Stiftung.

Les participants à la session de formation

C’est sous le thème : « Economie informelle et protection sociale pour tous : quelles actions pour les syndicats ? » que s’est ouverte la session de formation des jeunes syndicalistes. Cet atelier vise à outiller les travailleurs du secteur informel afin qu’ils bénéficient de la couverture sociale au même titre que les salariés du secteur formel, selon le porte-parole de la Confédération syndicale internationale (CSI), Guy Olivier Ouédraogo. Quatre jours durant, les participants vont travailler à développer des stratégies pour améliorer les mécanismes de protection sociale déjà existants surtout au profit des jeunes travailleurs ; la mise en œuvre d’approches novatrices en matière de protection sociale tel que l’extension de la couverture sociale à tous. Par ailleurs, il faut noter que le secteur informel constitue la véritable clé de voute de l’économie burkinabè avec une contribution non négligeable au PIB national. Selon l’enquête nationale sur l’emploi, 95% des actifs sont du secteur informel contre 5% dans le formel. En outre, pour la CSI, la précarité est le lot au quotidien de ces travailleurs de l’informel avec des difficultés d’accès aux crédits et la non reconnaissance par l’Etat du fait de leur instabilité constante.

Awa Cécile BANGARE (stagiaire)