La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a ténu une conférence de presse ce 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Face aux hommes de médias, le coordinateur Siaka Traoré a fait la synthèse des différentes rencontres que la CNSE a organisées.
En marge de la Journée mondiale de l’enseignant, la CNSE a lancé ses activités en organisant une Assemblée générale nationale qui a réuni plus de 250 délégués venus des 13 régions pour faire le bilan d’étape de la lutte de la CNSE. En termes de bilan, les participants à l’Assemblée générale ont relevé que la CNSE a œuvré en 2017 à l’adoption d’une plateforme qui prenait en compte l’amélioration des conditions de vie et la qualité du système éducatif. Par ailleurs, diverses actions d’envergure ont été menées pour la satisfaction de ladite plateforme, telles que des grèves de courtes durées, des marches-meetings, des sit-in. Aussi, faisant le point sur la démarche gouvernementale, la CNSE note, la prise tardive du décret qui a eu pour conséquences, la non organisation des concours professionnels en 2019, de l’application des engagements contenus dans le protocole. Quant à l’épineuse question des salaires pendant la COVID-19, sur environ 740 enseignants répertoriés, plus de 600 n’ont pas vu la régularisation de leurs salaires. La majorité des salaires ont étés rétablis, mais les indemnités n’ont pas été octroyées. Ce qui pose un problème au niveau de l’avancement. Cependant, « le bilan peut reluisant n’est pas étonnant car, le gouvernement actuel n’a jamais voulu prendre une quelconque mesure pour résoudre les problèmes réels des travailleur de l’éducation et de la recherche », souligne le coordinateur Siaka Traoré. Au regard de ce qui précède, des perspectives ont été dégagées pour dynamiser et renforcer les capacités organisationnelles de la CNSE dans l’optique d’une meilleure défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de l’éducation et de la recherche, et poursuivre la prise en charge des préoccupations des travailleurs en lien notamment avec les engagements contenus dans le protocole d’accord du 27 janvier 2018.
Awa Cécile BANGARE (stagiaire)