A la veille du début des examens et concours scolaires session de 2022, nous nous sommes entretenus avec le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la région des Hauts-Bassins. Au menu des échanges, l’état des préparatifs.
Une fois de plus depuis 2016, le Burkina Faso va organiser les examens et concours scolaires dans un contexte d’insécurité préoccupante et la région des Hauts-Bassins n’est pas en reste de cette situation. Si nous assistons à la fermeture d’infrastructures scolaires dans certaines régions du pays, cela n’est pas le cas dans la région du gouverneur Moussa Diallo.
Cependant pour les examens du préscolaire et du post-primaire, selon Prosper Henry Paré, une fois de plus des efforts sont faits et des hommes sont déployés sur le terrain pour assurer le bon déroulement de ces examens. «Nous avons notre dispositif habituel de sécurisation des examens, mais connaissant le terrain difficile nous devons aller à l’éventualité. Et il y a des dispositifs pour sécuriser au maximum les examens. Cette année pour le post-primaire, nous avons 40.267 candidats contre 43.556 en 2021.
Pour le baccalauréat, nous avons environs 20.901 contre 22.017 en 2021. Les chiffres sont en baisse et cela s’explique par plusieurs raisons telles que l’insécurité, le rehaussement du niveau de certain concours», a-t-il souligné. En termes de conseils aux élèves et à leurs parents, il insiste sur la bonne conduite et appelle les élèves à se concentrer et à ne pas céder à la facilité ni à la panique.
Il exhorte les parents d’élèves des écoles situées dans les zones à défis sécuritaires à porter assistance aux différentes équipes pour leur faciliter la tâche. Aux membres des différents jurys et aux correcteurs, il fait appel à leur professionnalisme pour exécuter au mieux les tâches afin que les résultats reflètent le vrai niveau des candidats.
Aymeric KANI
Afissatou WARME/stagiaire