De passage dans un grin de thé à Bobo-Dioulasso, nous apprenons une histoire rocambolesque qui nous a particulièrement marqué ce jour-là. Cela s’est passé, il y a de cela quelques années dans une localité du Burkina Faso. L’acteur principal de l’affaire se nomme Ladji qui d’ailleurs est connu dans le milieu du commerce puisqu’il est propriétaire d’une grande boutique dans la ville. C’était aussi une personne connue et respectée dans la zone. Ce dernier faisait clandestinement la cour depuis un certain temps à la femme de Brama (nom d’emprunt). Comme le dit un proverbe africain, « tous les jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire de la chose ». C’est ainsi que l’époux de cette dernière, dans ses enquêtes, réussit un jour à le surprendre chez sa femme. Alors qu’il voulait coûte que coûte mettre la main sur Ladji, miraculeusement, il va réussir à s’échapper de la cour en laissant sa motocyclette sur les lieux. Brama récupère l’engin et devient le nouveau propriétaire alors que la plupart des habitants, même de loin, reconnaissent la fameuse moto de Ladji. Le lendemain, Brama s’habille correctement et sort avec la moto de Ladji. Il commence à circuler en ville, souvent même au centre de la ville où il passe devant la boutique de Ladji, sans que personne ne lui demande où il a eu la moto. Depuis ce jour, les gens ont commencé à se poser beaucoup de questions au regard du fait qu’il n’y avait aucun lien d’amitié, ni de parenté et de collaboration quelconque entre les deux individus. Mais difficile aussi de demander à Ladji pour savoir ce qui s’est réellement passé pour que son vélomoteur se retrouve dans les mains de Brama. En tout cas, les habitants n’ont jamais eu d’explications venant de Ladji concernant cette histoire. C’est quelques jours après les faits que des rumeurs faisaient état de ce que Ladji avait perdu son engin suite à une affaire de femme. D’après nos informateurs du grin, Ladji n’a plus eu les nouvelles de sa moto.
Ben Alassane DAO