Founzan : Un festival pour renforcer la cohésion sociale

Il se déroulera du 23 au 25 mars 2023, le Festival culturel Lossanni (FESCULO) à Founzan dans la province du Tuy. Lamy Tionou, inspecteur de l’enseignement primaire, de l’éducation non formelle et président du comité d’organisation était à notre rédaction où il nous en a parlé.

Vous organisez un festival de danse à Founzan, dites-nous de quoi s’agit-il ?

Il s’agit de compétions, de danses traditionnelles des troupes que nous avons dans notre communauté. Il faut savoir qu’à Founzan, il existe une diversité d’ethnies, par conséquent une diversité de cultures. Nous voudrons faire prester les différentes troupes de ces communautés. Il y’aura des danses traditionnelles comme le Lambiéyôrô, des danses de masques et des compétitions de troupes scolaires. Il y’aura également des ballets, une exposition-vente de produits locaux, des tenues traditionnelles…Les stands d’exposition seront gratuitement offerts aux exposants. L’objectif est de créer plus d’engouement autour de la manifestation et permettre à tout le monde de venir pour que le festival puisse bien démarrer, et créer l’émulation pour les éditions à venir.

On sait que Founzan est une communauté cosmopolite, est-ce que vous avez convié des communautés vivant dans d’autres localités autres que Fouzan ?

Oui, toutes les autres communautés comme les Dagara, les Peuhls, les Pougoulis, les Mossis, sont conviées et sont programmées pour des prestations. Le thème étant : « Brassage culturelle et la cohésion sociale pour un Burkina de paix », nous voulons ratisser large pour effectivement atteindre notre objectif. Le choix du thème relève du fait que nous nous sommes rendus compte que le vivre-ensemble est en train de prendre un coup. Alors que dans le temps, nous pensons que ces valeurs contribuaient à renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale. Donc, nous voulons à travers ce festival, créer le brassage culturel et renforcer la cohésion sociale entre les peuples. Des communes voisines telles Pâ, Boni, Oronkua, Koti, Koumbia, seront représentées par des troupes et des autorités.

Vous êtes à votre première édition, quel est l’engouement à Founzan aujourd’hui par rapport à un évènement de ce genre ?

C’est la première édition, et selon le projet, il y aura d’autres éditions. On peut dire que l‘engouement est de taille, parce que tous les villages qui n’ont pas été touchés par l’insécurité se sont inscrits. Tous les invités ont donné leur feu vert, et nous avons adressé des invitations à tous les villages qui répondent favorablement, hors de la commune également. Voilà que depuis hier (ndrl : l’entretien a été réalisé le vendredi 17 mars) nous sommes à Bobo, nous avons pris des contacts de gauche à droite et beaucoup de sociétés viendront profiter de nos stands. Donc on peut dire que l’engouement est de taille.

A combien s’élève votre budget ? Avez-vous réussi à le boucler ?

Nous avons fait une programmation, sinon à l’heure où je vous parle on n’a pas tout le budget. Mais nous allons faire avec ce que nous avons. L’essentiel est que l’évènement ait lieu.

Avez-vous un message particulier à lancer ?

Notre message est un appel à tous les fils et filles de la commune à se mettre ensemble, la main dans la main pour que tous ensemble, nous puissions faire de ce festival un tremplin de brassage culturel et renforcer notre vivre-ensemble.

 

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