Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière a animé une conférence de presse le mardi 04 Août 2020 à Ouagadougou, dans le cadre des activités de la 2ème édition de la Journée nationale de l’arbre.
« Arbre, santé et résilience climatique », c’est sous ce thème que se tiendra la 2ème édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA). Selon Le ministre en charge de l’Environnement, Batio Bassière, les actions anthropiques et le changement climatique contribuent à une extrême fragilisation du potentiel productif naturel du Burkina Faso en général et en particulièrement des écosystèmes forestiers. C’est dans ce contexte que son département organise depuis des années une campagne nationale de reforestation, dans le but de contribuer à inverser cette tendance. Il a par ailleurs souligné que cette JNA 2020 se déroulera le 08 Août prochain à Banfora et sera organisée dans un contexte de pandémie de Covid-19. Pour cela, il a promis que son ministère travaille à faire respecter les différentes mesures-barrières afin d’éviter la propagation de la pandémie. La Journée nationale de l’arbre sera ponctuée par les activités suivantes : des panels sur des thématiques de la médecine traditionnelle et la gestion des ressources naturelles, une plantation d’arbres par le Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, la décoration d’acteurs de la région qui se sont distingués dans la préservation et la conservation de l’environnement, la remise des prix aux lauréats des concours meilleure région, meilleure commune de la région des cascades, et au meilleur journaliste IGMVSS pour la promotion de la gestion durable des terres, la remise du flambeau à la région du Plateau central qui organisera la 3ème édition de la JNA. En termes de bilan, la première édition a permis de montrer l’engagement au plus haut sommet de l’Etat, de lutter contre la désertification. Le ministre a relevé que « pour améliorer les performances des opérations de plantation, un accent particulier sera mis cette année sur la promotion des espèces locales adaptées aux sites de reboisement, la qualité des plants mis en terre, l’entretien des plants, et un accompagnement technique approprié, un suivi régulier par les acteurs ». Il est attendu la mise en terre d’au moins 200 000 plants dont 65 000 au niveau des sites entièrement sécurisés dans les chefs-lieux des 13 régions.
Odom YANOGO (stagiaire)