L’ambassade de la République populaire de Chine, a abrité le jeudi 20 février 2020, une série d’activités, sur la lutte contre le terrorisme et sur le développement de la région automne Ouïghour du Xinjiang. Elle a été présidée par l’ambassadeur, Li Jian, en présence d’un parterre de personnalités et d’hommes de médias.
La série d’activités initiée par l’ambassade de la République populaire de Chine a été marquée par une exposition photos sur le développement socioéconomique et la promotion des droits de l’Homme au Xinjiang. Aussi, la diffusion d’un film documentaire sur la lutte contre le terrorisme en Chine et une introduction de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Li Jian, suivi de questions-réponses anti-terroristes en Chine. Pour l’ambassadeur, Li Jian, des gens ont une mauvaise lecture du problème dans le Xinjiang à cause des reportages erronés des médias occidentaux. Ils croient même que les minorités ethniques et les religions ont été opprimées à Xinjiang. L’objectif de cette initiative est de restaurer la vérité et de permettre à tout le monde de voir, d’écoute et de connaitre ce qu’est le vrai Xinjiang. Ainsi que l’essence du problème dans cette partie de la Chine, qui est constamment politisé par l’Occident. Il faut préciser qu’il y a près de 200 millions de croyants dans tout le pays, dont près de 20 millions de musulmans. Actuellement, plus de 144 000 lieux de cultes sont enregistrés, y compris les mosquées, les églises et les monastères bouddhistes et taoïstes. La ville de Xinjiang s’est développée rapidement au cours de ces dernières années. « Vous voyez que l’essence du problème du Xinjiang n’est pas du tout une question dite religieuse ou de droit de l’Homme. Les médias occidentaux qui répandent des fausses informations et discréditent la Chine ne peuvent apporter aucune preuve de ce qu’ils affirment » a rappelé le diplomate Li Jian.
Ne pas confondre le terrorisme avec la religion, la nationalité ou la région
Selon lui, le terrorisme, le séparatisme et l’extermination sont les vraies questions qui se posent à Xinjiang. Donc, la Chine était confrontée à une grave menace terroriste. De 1990 à 2016, des forces terroristes, séparatistes ethniques et des extrémistes religieux dirigés par le « Mouvement islamique du Turkestan oriental » ont perpétré des milliers d’attaques terroristes au Xinjiang avec d’innombrables pertes en vies humaines. Elles ont aussi causé des dégâts matériels inestimables et tué une centaine de policiers. Le diplomate chinois a relevé que leur objectif principal est d’inciter et de créer des conflits ethniques et religieux en Chine et d’essayer de séparer, par la même occasion, le Xinjiang du territoire chinois. Et face à cette menace, le gouvernement Chinois ne peut pas rester les bras croisés. Il a pris immédiatement toute une série de mesures pour réagir de manière décisive. Pour éradiquer le terrorisme, le gouvernement chinois s’est intéressé au fond du problème, c’est-à-dire que comment éradiquer la pensée terroriste. Pour l’ambassadeur, la première consiste à donner des pratiques stratégiques nationales en faveur du développement de Xinjiang. La deuxième consiste à ouvrir des centres d’enseignement et de formation professionnelle afin d’effacer les pensées extrémistes. Et la troisième, le terrorisme ne doit pas être confondu avec la religion, la nationalité ou la région. Le terrorisme, selon l’ambassadeur Li Jian, est l’ennemi public de toute l’humanité, de toutes les religions et de tous les peuples. Aujourd’hui, tous les groupes ethniques du Xinjiang ont commencé à vivre une vie paisible et heureuse. C’est une région d’une diversité culturelle extraordinaire avec des paysages magnifiques. Le diplomate chinois Li Jian a rassuré que « les peuples là-bas sont aussi chaleureux et sympathiques que leurs amis burkinabè ici ».
Jules TIENDREBEOGO