Lutte contre l’extrémisme violent : Le ministère de la Culture s’engage

Ce vendredi 2 octobre 2020  s’est tenue à la maison de  la culture  Mgr Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso, la clôture de l’atelier de capitalisation des conférences de diffusion des résultats du colloque national de Dori et des valeurs de référence. 

Le ministère de la Culture s’engage à prévenir et à lutter contre l’extrémisme violent

Le ministère de la Culture des Arts et du Tourisme en partenariat avec le Programme des  Nations unies pour le développement (PNUD), a organisé un atelier de 48 h sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent. Cet atelier a regroupé les directeurs régionaux de la Culture, des Arts et du Tourisme des 13 régions du Burkina  et des communicateurs qui ont animé les conférences régionales de diffusion des résultats du colloque qui s’est tenu en novembre 2018 à Dori sur le thème : «Le rôle de la culture dans la prévention, la lutte contre l’extrémisme violent et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso». A travers cette activité, les acteurs de la culture apportent leurs contributions à la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso. Les conférences de diffusion ce sont déroulées dans les douze autres régions du pays du 19 septembre 2019 au 08 août  2020 et  celle de Bobo-Dioulasso est un atelier bilan. L’idée de mettre la culture au centre de la problématique de lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso est née au cours d’un colloque qui a réuni d’éminentes personnalités, à savoir des universitaires, des notables de la chefferie coutumière, des communautés religieuses, de la société civile, des jeunes et des femmes. La question qui s’est posée est de savoir si les troubles que nous porte l’extrémisme violent ne se trouvent pas dans la perte de notre identité positive.  Le retour à nos valeurs permettra de résoudre plusieurs problèmes. Selon Abdoul Karim Sango, ministre de la Culture, «le retour à nos valeurs est très fondamentale, et  les jeunes ont déjà une soif énorme de se réapproprier leur histoire, leur passé, ces valeurs qui sont au fondement de leur société. J’ai foi que, quand ils se connaitront mieux, ils accepteront plus facilement les autres et deviendront de vrais artisans de la paix si chère à notre nation et à son peuple».

Photo de famille pour immortaliser l’évènement

Ces 48h ont permis aux participant d’améliorer le document pilote qui avait été élaboré en fonction des avis des experts  et a permis d’évaluer le chemin parcouru depuis novembre 2018. A l’issue de cet atelier, les participants sont résolus à être des personnes relais et à associer toutes les personnes-ressources au processus de vulgarisation des actes du colloque dans les collectivités et les communautés de base. Ils invitent les uns et les autres  à travailler et à s’impliquer  dans la diffusion à tous les niveaux de ces valeurs prises en compte pour contribuer à ce qu’il y ait la paix au Burkina.

Alatevi Elise GAGBA / Stagiaire 

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