Dans l’objectif de donner sa lecture de la situation notamment celle qui prévaut dans le milieu scolaire, la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso était face à la presse le mardi 18 mai 2021 à Ouagadougou.
Depuis mars 2021 le climat que vit le système éducatif burkinabè interpelle chaque citoyen. La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCI-BF) se prononce sur les crises que connait l’éducation burkinabè, à travers une sortie médiatique.
Selon le secrétaire général national adjoint de la FESCI-BF, Noel Togo, les réformes engagées de l’éducation nationale ont conduit des élèves dans la rue. « Tout en condamnant ces manifestations mal organisées, ayant causé un décès et des blessés, nous appelons les autorités compétentes à diligenter une enquête sérieuse sur les causes du décès et situer les responsabilités », a-t-il indiqué.
Pour ce qui est du rejet catégorique des réformes, la FESCI-BF estime qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. « Certes, ces reformes dans la forme ont connu des insuffisances communicationnelles. Cela n’empêche pas que l’on puisse mener une lecture minutieuse du fond des reformes pour faire des propositions », a-t-il ajouté.
Pour la FESCI-BF, si des reformes doivent être faites, ce serait de revoir le système éducatif dans son ensemble. Le secrétaire général adjoint Noël Togo a indiqué que la Fédération se démarque de ces manifestations.
« La période des manifestations ne corrobore pas avec les principes de la FESCI-BF. Nous prônons l’excellence pour un taux élevé de succès. Nous invitons les camarades élèves à reprendre le chemin de l’école pour garantir un succès franc », a-t-il fait savoir.
Odom YANOGO