Mosquée de Dioulasso-bâ rénovée : L’eau coule après la réhabilitation de la mosquée

La grande mosquée de Bobo-Dioulasso communément appelée Mosquée de Dioulasso-bâ a été réhabilitée en 2019. Comment est l’état de la mosquée après sa réhabilitation en cette saison pluvieuse? 

La mosquée de Dioulasso-bâ 

Tout va pour le mieux après les travaux de la réhabilitation de la mosquée de Dioulassoba . Toutefois, le toit n’est pas étanche. «Le problème majeur qui demeure est que l’eau coule au niveau du toit des minaret en ces temps de saison pluvieuse, ce qui fait que nous sommes obligés de le couvrir avec des bâches » a rapporté Amadou Sanogo, président du comité de la réhabilitation. A cette situation liée à la saison pluvieuse, il faut ajouter d’autres préoccupations relatives aux comportements des usagers. C’est le cas notamment «des toilettes qui sont mal entretenues par les fidèles». De son avis, la réhabilitation de la mosquée n’a pas été faite dans le souci de tout moderniser. «Nous ne voulions pas trop  moderniser la mosquée car cela ne pourrait pas répondre à la tradition », a justifié M. Sanogo.  Alassane Bissiri Sanou, guide et maitre coranique de la mosquée est aussi revenu sur la question du toit qui coule et des toilettes mal entretenue. Il a ajouté pour sa part l’insuffisance des pavés dans la cour de la mosquée. Il a invité les personnes de bonne volonté à mettre la main à la pâte pour aider l’entretien de l’édifice. La mosquée  de Dioulasso-bâ construite vers 1880 et fragilisée par le temps, a été réhabilitée en 2019 à environ 300 millions de francs CFA sur un besoin initial évalué à 527 millions. La rénovation a permis l’équipement du local technique, le panage de la partie sud de la cour de la mosquée, un château d’eau, la construction d’une passerelle afin d’empêcher les visiteurs de marcher sur les toits, l’installation des plaques solaire pour mieux éclairer la mosquée et l’installation des caméras de surveillance. Mais visiblement, les efforts de rénovation doivent se poursuivre sur certains aspects.

Casimir Seyram KAVEGUE/ Stagiaire